La
réalisation d'une piscine municipale semi-olympique à Ain El Turck, n'est, certainement, pas pour demain ou les mois à
venir et ce, au vu de la situation de déliquescence qui est à l'origine de
l'arrêt des travaux, lancés en 2013, avant d'être suspendus moins d'une année
après. Les raisons de la subite suspension des travaux seraient liées à la
non-conformité de la charpente métallique qui devait protéger le bassin,
indiquent des sources proches du dossier. L'entreprise, défaillante de
surcroît, qui s'est, finalement, désistée du projet, aurait entrepris des
travaux sans se référer aux normes universelles concernant la réalisation de
cette infrastructure sportive. Notons qu'il s'agit, pourtant, d'un projet qui a
été inscrit sur le plan d'action quinquennal de la daïra d'Aïn
El-Turck, au même titre que 58 autres opérations dont
18 pour l'année 2014. Lancé le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran, Boudiaf
Abdelmalek, ce projet a été estimé à un montant de 12 milliards de centimes,
pour un délai de réalisation de 18 mois (document en notre possession). Mitoyen
au siège de l'APC d'Aïn El-Turck,
le chantier s'est, rapidement, transformé en lieu de beuverie, tapissé de
carcasses et autres tessons de bouteilles d'alcool. Les riverains, qui ont
dénoncé les indus occupants, déplorent également ce triste constat.
Notons,
encore, qu'une situation similaire est, malheureusement, relevée sur le
chantier, à l'arrêt depuis près de 2 années, également, pour les mêmes raisons
du projet d'aménagement de l'Esplanade du 5-Juillet, situé à proximité dans la
localité de St Germain, qui a été inscrit sur le programme PCD, au cours de la
même période que celle de la piscine semi-olympique. La dégradation de ces
lieux faisant face, ironie du sort, à un CEM, qui ont été transformés, aussi,
en un point de rencontre pour les marginaux, suscite le désappointement d'une
part, des riverains et d'autre part, des parents des collégiens.