Le siège de la CNL de la wilaya de Relizane
a été pris d'assaut jeudi dernier par des syndicalistes des secteurs de
l'Education, de la Santé et autres administrations, d'organisations
estudiantines, d'associations féminines, d'élus locaux et de citoyens observant
un sit-in où le seul slogan qui dominait était « nous sommes tous Abdellah Rahal». Ce dernier ex-secrétaire de la section syndicale de
la CNL et chef du bureau de wilaya de la ligue algérienne de défense des droits
de l'Homme (LADDH) a fait l'objet d'un licenciement abusif et arbitraire,
n'arrête-t-il pas de le clamer haut et fort, pour son engagement syndical en
défendant les intérêts des travailleurs de la CNL. La sanction brandie par le
directeur général de la CNL est intervenue à la suite de la démission
collective des travailleurs des rangs de l'UGTA, renchérit-il, et est contraire
aux articles 54, 56 et 57 de loi 14/90 relative à l'exercice du doit syndical. L'intéressé précisera que la décision de son
licenciement a été signée le 17 mai alors qu'il se trouvait en congé,
transgressant la loi 11/90 relative aux relations de travail notamment
l'article 48. Les présents à ce mouvement de protestation ont affirmé leur
entière solidarité avec Rahal et disent être prêts
pour une marche pacifique à travers les artères de la ville au cas où la
décision de son licenciement ne sera pas annulée dans les prochains jours.