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Le wali de Chlef, M. Aboubakr Essedik Boucetta, a présidé dimanche dernier, au siège de la
wilaya, une réunion consacrée exclusivement, à la prochaine saison estivale.
Etaient conviés à cette réunion les directeurs du Tourisme, de la Santé, des
Transports, du Commerce, de l'Environnement, des Forets, de la Protection
civile, des Services de sécurité, des présidents d'APC et des chefs de daïra.
Lors de cette rencontre il a été instauré une commission de wilaya de
coordination et de préparation de la saison estivale version 2016, et du suivi
et de l'évaluation de la campagne des centres des vacances et de loisirs des
jeunes. Elle est présidée par le wali et en cas d'absence par la secrétaire
générale de la wilaya. Le wali a souligné, en cette occasion, «la nécessité de
veiller à assurer aux jeunes estivants, au sein des centres de vacances et de
loisirs des jeunes ou dans le cadre de la mobilité de jeunes, les conditions
adéquates pour un séjour de qualité». A ce sujet, il faut savoir que chaque
année les centres de colonies de vacances, répartis à travers la côte
chélifienne, accueille des milliers de colons, âgés de 6 à 14 ans et issus des
wilayas du Sud, des Hauts Plateaux ainsi que des villages enclavés de la wilaya
de Chlef. A cela s'ajoute le programme de mobilité
des jeunes, organisé sous forme de séjours d'une semaine, dans le cadre du
réseau national des Auberges de jeunes. Par ailleurs, compte tenu, de l'afflux
massif de familles entières, au cours de l'été, vers le littoral, la wilaya de Chlef qui se distingue par ses sites paradisiaques
s'étalant sur 129 km de côtes, les pouvoirs publics encouragent la création de
camps de toile, véritables lieux de villégiature et qui offrent un décor, une
convivialité et des animations à des prix concurrentiels, comparativement aux
autres types de location de vacances. Cette initiative résulte précise-t-on, du
nombre assez important des sites proches de la côte convoités par les mutuelles
et les fonds des ?uvres sociales des entreprises du secteur économique du pays
qui les louent aux collectivités, au profit des familles de leurs travailleurs
et surtout de l'intérêt accordé, par les familles, en ce nouveau mode de
séjour. Cependant, pour la création de ces camps de toile, M. Aboubakr Essedik Boucetta a indiqué qu'il «sera fait appel à des opérateurs,
publics et privés, intéressés pour l'installation de ces camps sur des terrains
relevant du domaine privé de l'Etat ou des Collectivités, par le biais de la
location ou de la concession». Quant aux exploitants privés, dira le wali, ils
peuvent «être autorisés à installer ces camps sur des terrains loués auprès de
particuliers». Ces camps de toile, destinés essentiellement aux familles,
doivent être dotés d'équipements collectifs (sanitaires, douches, cuisines et
buanderies collectives et d'une infirmerie) et d'espaces d'activités de détente
et de sport et de loisirs. Toutefois, le wali a insisté sur le volet
sécuritaire qui doit prévaloir, dans ces camps de toile. A ce sujet, le wali
dira «l'exploitant est tenu, de jour comme de nuit, à veiller à la quiétude et
la sécurité des vacanciers et de leurs biens, et, doit assurer, en tout moment,
la sécurité du camp, qui doit être également, doté de moyens suffisants de
lutte contre l'incendie». D'ailleurs, précise le wali «les exploitants de ces
camps seront soumis à un cahier des charges qui accompagne les conventions de
concession ou de location, auprès des collectivités ou de propriétaire privés,
y compris l'hygiène du camp et des locaux collectifs qui sont sous la
responsabilité de l'exploitant». Pour cela, dira le wali, «les services de la
Protection civile seront instruits pour procéder à des contrôles de la
situation des camps, en matière de sécurité anti-incendie tandis qu'une veille
sécuritaire sera assurée par les services de Gendarmerie et la Sûreté
nationale, qui pourront effectuer, à tout moment, des contrôles des documents
administratifs de l'exploitant». «En cas d'infraction à la réglementation des
sanctions seront appliquées», a ajouté le wali.
De toute évidence si le «compte à rebours», précédant la saison estivale, a déjà été enclenché à Chlef, le wali, M. Aboubakr Essedik Boucetta a tenu à prévenir les responsables locaux contre toute «anarchie ou dépassement», durant l'été prochain et de mettre en garde contre le «squat des plages et/ou des places publiques pour les ventes à la sauvette et le stationnement des voitures». En ce qui concerne le volet culturel, un programme d'animation visant à «faire la promotion d'actions recréatrices, de loisirs et culturelles et artistiques, pour vulgariser les valeurs de la citoyenneté, au sein de la jeunesse» a été élaboré, dans un cadre élargi à tous les partenaires locaux concernés. Selon le wali «ce programme, prévu pour toute la saison estivale» doit mettre, à la disposition de la jeunesse, une panoplie d'activités saines et attractives, devant réduire le champ de l'oisiveté, porteur de risques et de dangers pour la santé mentale des jeunes et de l'enfance, tout en permettant de canaliser cette jeunesse vers des créneaux éducatifs et sportifs, aptes à réduire les risques de déviation vers des comportements violents et inciviques, de nature à porter atteinte à la quiétude du citoyen, à l'ordre et la sécurité publics». Pour mener à bien cette opération, il est demandé aux autorités et partenaires locaux «de mettre en place un groupe de travail, chargé d'arrêter le contenu de ce programme d'actions, adapté aux spécificités de la localité, afin «d'offrir à la jeunesse, des alternatives attractives et polyvalentes, devant transformer les espaces publics en lieux de convivialité», a souligné le wali. |
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