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application de la dernière circulaire interministérielle, la commune d'Es Senia, lancera dans les tout prochains jours une opération
d'élimination des ?ralentisseurs' anarchiques au chef lieu
de commune ainsi que dans la localité de Ain El Beida. Selon le président de
l'APC, cette opération vise à mettre un terme à l'anarchie qui caractérise la
plupart des artères de la commune et des localités. Avant l'entame de
l'éradication de ces « dos d'ânes », une commission sillonnera les rues et
ruelles et aura pour mission de recenser tous les -ralentisseurs- qui ne
répondent pas aux normes et ceux qui ont été installés, sans autorisation de la
commune d'Es Senia.
Sur ce point précis, il y a lieu de signaler que les citoyens n'attendent plus la délivrance d'une autorisation pour installer des « ralentisseurs » qui ne répondent à aucune norme et qui causent d'importants dégâts aux véhicules. Pour les habitants, tous les moyens sont bons, même le recours au béton et aux cordage de gros calibres pour tenter d'inciter les automobilistes à ralentir. C'est le cas, dans la localité de Ain El Beida, où il n'est pas rare de se retrouver face à 5 voire 6 ?ralentisseurs' sur une artère dont la longueur ne dépasse pas les 500 m. Bon nombre d'automobilistes se sont plaints de cette situation ce qui a incité les responsables de la commune à agir et à mettre un terme à cette anarchie. Pour la réussite totale de cette opération, les responsables de la commune assurent que tous les moyens seront mobilisés. Dans les artères ou il est impératif de procéder à la pose de ralentisseurs, la mairie se chargera de l'opération, après avoir reçu l'aval de la commission de wilaya, en installant des ralentisseurs qui répondent aux normes. Il y a une semaine, les autorités locales ont été destinataires d'une circulaire interministérielle les enjoignant de prendre les mesures nécessaires pour éliminer les ?ralentisseurs' posés anarchiquement et conçus sans normes. Signé par les ministres, de l'Intérieur et des collectivités locales et des Travaux publics, ce document s'adresse aux walis, aux chefs de daïra, aux présidents des Assemblées populaires communales (APC) ainsi qu'aux directeurs des Travaux publics des wilayas. Les deux ministres relèvent, dans cette circulaire, un « recours anarchique, voire excessif » aux ?ralentisseurs' (dos d'ânes) comme moyens de réduction de vitesse et d'accidents. Ils relèvent, également, des « anomalies et insuffisances » dans la conception et l'implantation des ?ralentisseurs', occasionnant de graves conséquences à la sécurité et au confort des usagers de la route, et causant parfois, de graves dommages aux véhicules. Il s'agit notamment, de l'implantation de ralentisseurs sans études, ni autorisation préalable, de l'utilisation de dimensions et de matériaux non conformes aux prescriptions techniques, du manque d'information et de concertation, entre les services des communes et ceux des subdivisions des Travaux publics, ainsi que du défaut de signalisation de la plupart des ?ralentisseurs', constatent-ils. En fait, près de 42% des ralentisseurs du réseau routier national sont implantés de façon anarchique et non conforme aux normes techniques et sans autorisation des autorités publiques. Ainsi, il a été, notamment, exigé des autorités locales d'éliminer tous les ?ralentisseurs' réalisés sans autorisation et ne répondant pas aux normes, d'interdire, en agglomération, l'implantation de ?ralentisseurs' sur les voies à grande circulation et d'impliquer systématiquement les services techniques de la subdivision des Travaux publics dans l'examen de toute demande d'implantation de ?ralentisseurs'. Les deux ministres ont, aussi, exhorté les autorités locales à appliquer, fermement, les pénalités prévues par la réglementation, à tout contrevenant qui réalise des ?ralentisseurs' sans autorisation. En outre, l'autorisation d'implantation des ?ralentisseurs' reste soumise à l'examen et à l'accord de la commission technique de la wilaya. |
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