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Aïn El Turck: Six ans de prison ferme pour un cambrioleur

par Rachid Boutlélis

Au terme des délibérations, le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck a condamné un habitué du prétoire, répondant aux initiales S.O. et âgé de 27 ans, à une peine de six années de prison ferme pour association de malfaiteurs, cambriolage, détention d'armes prohibée et de stupéfiants. A la barre des accusés, ce repris de justice n'a reconnu qu'une partie des griefs retenus contre lui et ce, en contredisant ses propres déclarations formulées devant le magistrat instructeur lors de l'enquête judiciaire et ce, pour tenter en toute vraisemblance de susciter la clémence du tribunal. Notons que cet accusé, réputé par son caractère violent, qui ne subsistait uniquement que grâce à la rapine, a déjà été condamné à cinq ans d'emprisonnement par défaut une dizaine de jours auparavant pour son implication dans un hold-up ayant ciblé une superette sur les hauteurs de la localité côtière de Bouiseville, sur le territoire de la commune d'Aïn El Turck. Ses deux coaccusés dans cette affaire ont écopé chacun de cinq ans de prison ferme. Notons encore que ce repris de justice était en état de fuite. Il a été localisé et appréhendé à l'issue d'actives recherches menées par les enquêteurs de la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra d'Aïn El Turck, chargés de la lutte contre la criminalité dans cette partie de la wilaya d'Oran. Ce multirécidiviste faisait déjà l'objet de deux mandats d'arrêt délivrés à son encontre par le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck. Selon les résultats de l'enquête de police, il aurait déjà à son actif sept agressions à main armée, perpétrées sur les plages de la commune d'Aïn El Turck. Cet individu aura à répondre ultérieurement de ses actes répréhensibles devant ce même tribunal. Selon des sources policières, lors de son arrestation, il a été trouvé en possession d'un coutelas, du kif et des comprimés psychotropes. Il y a lieu de rappeler qu'une somme de sept millions de centimes, un téléphone mobile ainsi que des effets vestimentaires ont été dérobés de la superette par les braqueurs. Ses deux complices dans ce braquage, au cours duquel les malfrats ont aspergé le gérant de la superette avec une bombe lacrymogène et ce, afin de le maitriser, ont été alpagués quelques heures après la perpétration de leur forfait, par les mêmes éléments de la PJ de ladite Sûreté de daïra, en étroite collaboration avec ceux de la Sûreté urbaine de la localité de Trouville.