Les
premiers permis à points et la carte électronique d'immatriculation des
véhicules seront mis en circulation vers la fin l'année 2016. C'est ce qu'a
affirmé hier, Lyes Mohiédine, chef des projets d'automatisation et
modernisations des documents officiels, au ministère de l'Intérieur et des
Collectivités locales, lors d'une conférence de presse tenue au siège du
ministère. Il a précisé que d'ici quatre ou cinq ans, tous les Algériens auront
leurs permis de conduire biométrique et électronique. Le système de permis à
point a été adopté par les autorités pour inciter les automobilistes à avoir un
comportement responsable sur les routes et pour éviter l'infraction et sa
récidive. Le retrait de permis ne sera pas la règle sauf en cas de délit, ça
sera donc le « règlement immédiat de l'amende en cas d'infractions routières,
avec la possibilité de paiement sur place», a affirmé hier, Lyes Mohiédine. Et
de préciser que l'automobiliste auteur de l'infraction peut payer soit par
carte bancaire ou bien par un solde financier intégré dans le permis de
conduire, le prix de l'infraction. Cette dernière option est en étude, dit-il,
pour qu'elle soit bien clarifiée dans les textes d'application. Pour le
conférencier, ce système de paiement sur place de l'amende permettra de
contrecarrer toutes les formes d'intervention visant à aider les contrevenants
à fuir leurs responsabilités. Il insiste en affirmant que « du fait que tout
soit automatisé et que la transaction soit électronique, c'est donc la machine
qui prendra en charge la gestion de l'infraction dans ce cas, il n'est plus
possible d'intervenir dans un système de processus d'exécution de paiement ».
Il a également rappelé que le signalement et le paiement de l'infraction
entrainera automatiquement la perte de points.
Le
représentant du ministère de l'Intérieur a affirmé qu'une délégation nationale
a été installée auprès du ministère de l'Intérieur, justement, pour l'exécution
de la politique nationale pour la gestion du problème de la sécurité routière.
Un dispositif qui sera associé à un système d'information global de gestion de
la sécurité routière entre autres, la surveillance et le contrôle,
l'accidentologie, l'aménagement, les assurances et la prise en charge
sanitaire, les statistiques, la prévention. Lyes Mohiédine a également évoqué
l'introduction de la nouvelle carte électronique d'immatriculation des
véhicules, dès la fin de cette année. Et d'affirmer que ce nouveau système
permettra le contrôle et la vérification qui se fera, dès son application,
d'une façon automatique. Cette nouvelle carte d'immatriculation implémentera,
selon le conférencier, des fonctionnalités liées au contrôle du véhicule et aux
assurances et essentiellement à la rationalisation de la consommation de
carburant. Il a évoqué dans ce sens, l'introduction d'une puce dans le
certificat d'immatriculation de véhicules. C'est cette puce qui déterminera le
volume de consommation de carburant.