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De nombreux habitants de la cité
«Kaidi Abdallah», plus connue sous le nom de Aouinet El-Foul, bénéficiaires de
décisions de pré-affectation depuis quatre années, s'impatientant de ne pas
avoir de nouvelles concernant leur relogement, pourtant promis pour le 16 avril
dernier, se sont donné rendez-vous hier devant le cabinet du wali. Selon leur
représentant, M. Djamel, leur dossier est ficelé dans ses moindres détails et
ils ont tout payé à l'OPGI, soit près de cinq millions de centimes. Et
d'expliquer qu'ils sont près de 850 familles résidentes à la cité Kaidi Abdallah, cité composée de maisons précaires se
trouvant en plus dans une zone au sol instable et menacée par le phénomène des
glissements de terrain. Le site est par conséquent programmé, officiellement,
pour une éradication et un transfert des familles qui y résident. Et c'est
ainsi que la majorité de ces dernières, dira-t-il, ont bénéficié en 2011 de
décisions de pré-affectation, pour des logements à l'unité de voisinage (UV) n°
18, mais depuis cette date c'est le silence radio sur toute la ligne des
autorités.
Certains des locataires, près d'une centaine, ont dernièrement été convoqués par l'OPGI pour s'acquitter des cautionnements et redevances. Et de poursuivre que l'opération s'est faite quasiment en catimini, chose qui a fait que beaucoup d'entre nous s'interrogent sur les tenants et aboutissants de cette manière de faire, qui a jeté le trouble parmi les habitants bénéficiaires de décisions. Finalement, c'est un mois après, soit le mois de février, que le restant des 850 familles ont été convoquées par l'OPGI, pour s'acquitter des redevances préalables au relogement (près de 5 millions de centimes.) Et de souligner que des responsables locaux «nous avaient déclaré alors que juste après les cérémonies de clôture de ?Constantine capitale de la culture arabe', qui seront présidées par le 1er ministre Sellal, vous aurez les clés des appartements. Cependant, nous sommes à la moitié du mois de mai et donc, à près d'un mois après la date promise, et les clés se font toujours désirer», dira-t-il. «Et nous sommes là aujourd'hui pour voir ce qu'il en est de notre cas et si la question de notre relogement est toujours d'actualité». Le chef de cabinet du wali a assuré les protestataires quant à la validité de leurs pré-affectations, leur promettant un relogement avant le mois de Ramadhan. |
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