La
crise à l'USMH s'est accentuée après l'éclatement du conseil d'administration
dont les deux parties ont fait leur choix. Une majorité s'est rangée du côté de
l'ex-président du club, Laïb, dans le but de déloger
Mana du poste de président, en organisant une assemblée générale. Mais ce
dernier refuse de cautionner cette démarche en se référant aux règlements en
vigueur qui régissent le club, comme il a tenu à le souligner au Quotidien
d'Oran. Mana affirme que l'AG organisée avant-hier par Mohamed Laïb et quelques membres du conseil d'administration est
illégale et va à l'encontre des règlements ainsi que le mode de gestion de ce
conseil. « Une assemblée générale doit se tenir avec l'ensemble des membres du
conseil d'administration qui est constitué des actionnaires du club », a dit
Mana qui n'a pu tenir sa propre assemblée générale faute de quorum. Il est
certain qu'il ne va pas se laisser faire et compte convoquer une autre AG dans
la semaine pour procéder à une réorganisation du conseil d'administration et,
surtout, conforter son poste de président. Mana a déjà gagné la première
bataille en évinçant l'entraineur en chef, Boualem Charef, qui ne fait plus partie du staff technique. Avec
cette décision, il compte barrer la route à Laïb et à
son groupe qui voulaient maintenir coûte que coûte Charef,
absent du club depuis plusieurs semaines, puisqu'il a été destinataire d'une
mise en demeure avant son éviction. Mana ne veut pas s'arrêter là, il accuse,
selon son entourage, Laïb d'avoir dilapidé l'argent
du transfert de l'ancien joueur de l'USMH Bounedjah à
l'ES Sahel de Tunisie. De son côté, l'actuel président est soutenu par
d'anciens joueurs de l'USMH qui ne cessent de lui demander de faire le ménage
afin que le club reparte sur de nouvelles bases en matière de gestion. Toujours
est-il que cette crise pourrait ne pas rester à ce stade.
Des
personnes très proches du club redoutent à présent l'apparition de graves
remous et interpellent les autorités compétentes pour qu'elles mettent un terme
au plus vite à cette dérive qui secoue l'USMH depuis un certain temps. Il est certain
qu'il y aura du nouveau les prochains jours, car cette crise, déjà assez grave,
est appelée à s'amplifier compte tenu des conflits entre les belligérants.