
Les légumes et fruits dont les prix étaient plutôt bon marché, il y
a quelques semaines, sont redevenus ces jours-ci inaccessibles. Une tournée à
travers les commerces de la ville de Bouira montre
l'ampleur de l'augmentation des prix des fruits et légumes. La courgette
s'affiche sur les étals à 180 DA le kg, contre 40 DA le kg il y a quelques
jours. La tomate qui était cédée à partir de 50 DA le kilogramme se vend
aujourd'hui à 80 DA.
Le chou-fleur à 100 DA, le brocoli au même prix, le fenouil à 80
DA, alors qu'il était à 20 DA dernièrement. Quant à la pomme de terre, elle est
cédée à 70 DA le kg, alors qu'on parle de surproduction et d'exportation de ce
produit ! L'aubergine s'affiche à 100 DA, l'oignon vert à 80 DA, les fèves à
120 DA, le haricot vert à 250 DA et l'ail à 360 DA. Les prix des fruits
n'échappent pas à cette hausse vertigineuse des prix. Ils connaissent à leur
tour une augmentation remarquée, de l'avis des consommateurs. La banane
franchit la barre des 260 DA le kg. La pomme locale de moindre qualité est
entre 140 et 160 DA le kg. En revanche, la pomme importée s'affiche à 360 DA le
kg. L'orange locale de qualité supérieure, comme la célèbre Thomson, est cédée
à 300 DA le kg. Bien que ce fruit soit considéré comme un produit typique de la
région, son prix reste très élevé pour le consommateur. A quelques semaines du
Ramadhan, et si les services de contrôle n'investissent pas le terrain de
manière régulière, des commerçants vont continuer à imposer leur loi. A relever
l'absence du mouvement associatif sur le terrain. Pourtant, sa raison d'être
est de défendre les droits du consommateur et d'interpeller les services
concernés pour qu'ils prennent des mesures afin de contrecarrer ces excès.