Sept
buts concédés au stade Bouakeul lors des deux dernières
réceptions du MOB et du CRB. Absence totale des dirigeants. Une équipe amorphe
et sans âme. Des joueurs indisciplinés qui errent sur le terrain sans se
soucier de la valeur du maillot qu'ils portent et du respect aux inconditionnels
asémistes. C'est l'image écœurante qui prévaut
actuellement à l'ASMO. La situation est tellement grave qu'une prise de
conscience est plus que nécessaire avant qu'il ne soit trop tard. En effet,
face au CRB, nous avons assisté tout simplement à une honte. Sur le terrain,
les joueurs ont donné l'impression qu'il s'agit d'une équipe de quartier avec
des joueurs qui ont passé leur temps à contester les décisions de l'arbitre
pour dissimuler leurs insuffisances techniques. Ces mêmes joueurs continuent à
jouer avec la sensibilité des amoureux de l'équipe. Avec une attaque
inexistante avec les Bentiba, Djemaâouni
et El Ghomari, un milieu de terrain, dominé par
l'étincelant Bouazza, Draoui
et N'gomo et une défense où l'axe central s'est avéré
encore une fois comme une vraie passoire pour les attaquants du Chabab, notamment en seconde période. A l'exception de Harbeche, tout le monde est passé à côté de la plaque. Hadj
Merine tente une échappatoire pour justifier la
piètre prestation de son équipe. « Nous nous sommes préparés pour gagner cette
rencontre mais en vain. Les joueurs ont manqué d'envie ce qui est tout fait
normal compte tenu du contexte dans lequel on se trouve et qui nous est
défavorable ». Alors pourquoi aligner des joueurs démotivés et ayant l'esprit
ailleurs ? Aussi, pour de nombreux observateurs, le jeune entraîneur de l'ASMO
semble dépassé par les évènements et est devenu incapable de maîtriser la
situation, ni le groupe, notamment en l'absence de dirigeants. Sinon comment
expliquer cette indiscipline flagrante de la plupart des joueurs sur le terrain
? Certes, les défaites et les rétrogradations existent en football, mais que
cela se fasse avec les honneurs. Encore plus, certains joueurs n'ont pas trouvé
mieux que de saccager les vestiaires, un comportement inadmissible et indigne
de joueurs prétendus professionnels. A cette cadence, il faut le dire, l'ASMO
est bien partie pour fausser le championnat à moins que cette situation
n'arrange bien certains intérêts lors des quatre matches qui restent. « Le
propre de la médiocrité est de se croire supérieur », c'est le proverbe qui
sied à certains joueurs de l'ASMO avec la complicité de certains responsables.
Nous avons sollicité Merouane Baghor,
le président du CSA, mais il s'est excusé pour nous affirmer qu'il a bien des
choses à dire après le match contre l'USMA. Pour Saâdoune
Mohamed ?'Moumouh» dont l'absence s'est avérée
préjudiciable comme l'ont affirmé certains supporters, la crise devra être
désamorcée avec la contribution de toute la famille asémiste.
« Je confirme la tenue de la conférence de presse pour étaler toutes les
vérités. Pour ce qui se trame actuellement, je dirai qu'il est impossible de
gérer des joueurs en fin de contrat et qui ne pensent qu'à leurs prochaines
destinations. Encore plus, j'ai été trahi par Bella, un manager de Blida, qui
n'a pas été à la hauteur de la confiance placée en lui », nous dira Moumouh qui n'a pas omis de souligner que certains joueurs
ont failli à leurs engagements.