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Le directeur de l'ANSEJ de Bouira,
M. Adel Hamal, a annoncé
que son agence a financé en 2015 pas moins de 458 projets dans divers créneaux
d'activités. Dans la présentation de son bilan il s'est penché sur l'ensemble
des projets. Il en ressort que c'est la branche du bâtiment et des travaux
publics (BTPH) qui se trouve en haut du tableau, 131 projets. Viennent ensuit, les services qui ont bénéficié de 126 projets, et
l'industrie 125 projets. Quant à l'activité agricole, le nombre de projets
accordés est de 53. L'artisanat aura eu 23 projets. Pour ce qui est du montant
investi dans l'attribution des 458 projets et qui ont permis la création de 909
emplois directs, il a été estimé à plus de 1,8 milliard de dinars, d'après les
indications du directeur de l'ANSEJ. Le responsable a relevé une évolution
convenable du nombre de projets en comparaison à l'exercice de 2011,
c'est-à-dire sur les 5 dernières années. L'amélioration dans les accords agréés
dans le BTPH dont la quantité de projets a nettement évolué en passant de 88 en
2011, à 131 en 2015, et il en de même pour le créneau de l'industrie qui est
passé de 53 projets en 2011 à 125 en 2015, font dire à ce responsable qu'il y a
matière à envisager de meilleures perspectives. D'autre part, M Hamal abordera le taux de recouvrement des crédits par les
détenteurs de projets, tout en estimant de remarquable le taux évalué à 64%. Il
déclare qu'il se place parmi les plus élevés à l'échelle nationale. Il
affirmera que le montant de la perception des crédits en 2015 frôle les 71
millions de DA. Sur la même lancée, M. Hamal,
abordant le contentieux de l'agence, soulignera que ses services ont inscrit 59
affaires dans le commercial, 24 au pénal et 523 autres en voie d'opposition. «
Nous privilégions toujours les arrangements et conciliations avec nos partenaires,
à défaut, nous saisissons la justice ».
La crise économique que subissent certains secteurs ne semble pas toucher l'ANSEJ et l'assèchement des rentes pétrolières n'aura aucun méfait sur le financement des projets, d'après les dires de ce responsable. « L'ANSEJ aspire à recourir à l'autofinancement, pour ne plus solliciter le Trésor public. Quand il est question de nos projets, nous les financerons nous-mêmes avec l'apport des recouvrements », a assuré M Hamal. Grâce aux projets de partenariat avec l'université de Bouira, il sera possible pour l'ANSEJ d'accompagner les jeunes diplômés dans la création de leurs projets en leur garantissant la formation qui sera encadrée par deux formateurs du bureau international du travail (BIT). Il en est de même pour la formation des porteurs de projets dans le domaine des TIC. Pour l'année en cours, l'ANSEJ envisage de financer près de 700 projets dans les TIC au profit de jeunes promoteurs. Sauf que cette fois ci, c'est la présence des diplômes qui fait foi, avertit M. Hamal. |
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