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Les
auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation (AMAR) exerçant dans les
structures sanitaires publiques, dans la wilaya d'Oran, ont observé, hier
matin, un rassemblement de protestation devant la direction de la Santé et de
la Population pour exiger la révision du statut particulier de la corporation,
avec amendement des articles relatifs à la formation et à la promotion de ce
décret exécutif n°11-235 du Aouel Chaâbane
1432 correspondant au 3 juillet 2011, jugés «incohérents» par les concernés.
Des dizaines d'auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation de santé
publique, de la wilaya d'Oran ont commencé à affluer vers la direction de la
Santé, dès 10h, pour répondre à l'appel de leur syndicat national SNAMARSP/UGTA
qui a programmé d'autres sit-in devant les autres DDS, à travers le territoire
national.
Les délégués des AMAR que nous avons interrogés sont unanimes : «il est urgent de réviser le statut particulier de notre corporation». Ils ajoutent : «Nous réclamons un glissement des AMAR dans les catégories 13 et 14 avec validation des acquis et expériences professionnelles. Nous demandons, également, de suspendre le mode de formation initial interne et préserver celui du circuit externe (projet en cours est encadré par le statut particulier 11-121 qui viole l'ordonnance 06-03 du statut général de la Fonction publique). Nous voulons que la formation à ce métier soit faite en 5 ans (bac+5) à l'exemple de celle des sages-femmes au lieu de bac+3, actuellement. Les infirmiers font, aujourd'hui, des études durant 3 ans, suivies de 3 autres années de pratique, puis un concours pour accéder à 2 ans d'études et être considérés, finalement, comme des aides anesthésistes. Il existe, en fait, 112 auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation, activant dans les établissements sanitaires de la wilaya, alors que leur nombre est estimé à 5.000, au niveau national. Il est à noter que, selon les délégués syndicaux des AMARSP, cette action de protestation n'a causé aucune entrave à l'activité hospitalière. «Aucune opération programmée n'a été annulée ou reportée, aujourd'hui, dans l'ensemble des structures sanitaires de la wilaya. Nous avons assuré le service minimum, dans tous les services», précise ce syndicaliste. |
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