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Le groupe Sonatrach a signé, mercredi dernier, avec la société
japonaise JGC Corporation et JGC Algeria Spa un
contrat d'étude, de fourniture, de construction et de mise en service portant
sur le revamping et la réalisation d'un nouveau
système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi
Messaoud, de trois (3) unités satellites au sud-est du pays et de quatre (4)
unités satellites au sud-ouest, indique un communiqué du groupe.
Le revamping est l'ensemble d'interventions sur une installation industrielle en vue de modifier et/ou d'accroître sa capacité de production. Les délais de réalisation de ce contrat signé entre Sonatrach et JGC Corporation et JGC Algeria Spa vont de 24 à 48 mois, en considérant les réceptions partielles, précise le communiqué. «Le revamping de ces installations ainsi que l'implémentation des nouvelles sections de séparation de haute pression et la ségrégation des puits produisant à haute pression des puits produisant à basse pression en matière de collecte, objet du contrat, vont permettre de doter les installations d'une technologie récente qui répond aux normes et exigences de la sécurité et de la protection de l'environnement, d'une part, et d'augmenter leur capacité de traitement, d'autre part», note la même source. Ils permettront également de «sécuriser le personnel et toutes les installations des éventuels incidents provenant d'une défaillance technique ou électrique» et de «lever les réserves émises par les assureurs sur l'état actuel des installations». Les installations éviteront le torchage de 2 millions m³/jour de gaz, et permettront de renforcer les capacités de récupération et de compression des gaz associés envoyés au Centre de traitement sud et d'apporter également une augmentation successive en brut de plus de 20.000 barils par jour. Sonatrach précise aussi qu'à l'issue de l'appel à la pré-qualification à ce contrat, quatre (4) candidats avaient été pré-qualifiés: Tecnicas Reunidas, Groupement JGC Corporation-JGC Algeria Spa, Groupement ABB/Sarpi Spa et Petrofac international LLC. Après évaluation des offres techniques et financières par la commission des marchés du groupe pétrolier algérien, le marché a été attribué au consortium JGC Corporation et JGC Algeria Spa, qui a présenté l'offre la moins-disante pour un montant de 339 millions de dollars et 2 milliards de DA, note le communiqué. La réunion Opep et non-Opep de Doha «cruciale» Sur un autre plan, la réunion des producteurs de pétrole Opep et non-Opep, prévue le 17 avril à Doha (Qatar), est qualifiée de «cruciale». C'est ce qu'a affirmé hier le ministre de l'Energie, Salah Khebri, pour qui un accord consensuel pour geler la production permettrait au marché pétrolier de se raffermir progressivement. «La réunion du 17 avril a pour objectif de se mettre d'accord pour geler la production à son niveau de janvier 2016. C'est une réunion cruciale, car si tous les pays (...) sont d'accord pour geler leur production, cela va permettre au marché de se raffermir progressivement», a déclaré M. Khebri en marge d'une rencontre sur les carburants. Selon le ministre, si les pays producteurs de pétrole, membres ou non de l'Opep, s'engageront à maintenir leur production au niveau de celle de janvier 2016, les cours de pétrole pourraient se stabiliser, au moins, autour des 40 dollars. «Si tous ces pays s'engagent à ce qu'ils n'augmentent pas leur production, cela donnera un signal fort au marché pour que les prix se stabilisent au moins autour de 40 dollars le baril», a-t-il avancé. Il a, dans ce sens, observé que rien que l'annonce de la tenue de cette réunion a fait remonter progressivement les cours au-dessus de 40 dollars le baril. S'agissant de la réaction attendue du marché à un éventuel accord de gel, le ministre a indiqué qu'il faudrait observer cette réaction pendant les six prochains mois. «Il y a un monitoring du marché qui se fera dans les six mois à venir, et des décisions ultérieures seront prises» en fonction de la situation du marché, selon lui. Quant à la possibilité d'aller vers une réduction de la production pour soutenir les cours, M. Khebri a rappelé que plusieurs pays producteurs n'avaient pas accepté cette option. «Les pays (producteurs) ne veulent pas réduire leur production. Nous avons déjà demandé une baisse de production, mais des pays ne le veulent pas dont notamment ceux qui ne sont pas membres de l'Opep et à leur tête la Russie», a noté le ministre. Interrogé par l'APS sur la position de l'Iran qui refuse d'adhérer à un éventuel accord de gel, M. Khebri a considéré que la réunion de Doha était, justement, destinée à «rapprocher» les positions des pays producteurs et à atténuer les divergences. L'objet de la réunion de Doha «est de rapprocher tous les points de vue. Chaque pays a des préoccupations, des justificatifs. Nous les étudierons ensemble et nous sortirons, j'espère, avec un consensus qui arrange tout le monde», a-t-il souhaité. |
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