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Les
habitants du plateau de Aïn El Bey comptant près de 10
cités d'habitation, à l'instar de celle des Frères Ferrad,
Bouamama, Sonatiba etc. se
plaignent que les gardes des pharmacies de nuit et durant les week-end, sont
assurées de manière anarchique, contraignant ainsi les malades à errer entre
les cités pour dénicher une officine de permanence.
Selon le président de l'association des habitants des cités en question, M. Benlarbi, «il y a des nuits de fin de semaine qui se transforment en calvaire pour les malades chroniques qui doivent renouveler régulièrement leurs médicaments, mais aussi pour tout malade à la recherche d'un médicament, du fait qu'il y a un réel problème de garde». «Au plateau de Aïn El Bey qui compte environ une dizaine de cités, il existe huit officines pharmaceutiques, soit près d'une officine par cité, nombre peut être insuffisant en soi, mais nous pensons que malgré cela et avec une meilleure organisation des gardes, il est possible d'améliorer les choses et de faire baisser la tension que vivent les habitants de ces cités. Pour le moment, les malades, leurs parents et leurs proches, peinent énormément pour se procurer les médicaments nécessaires, car les gardes sont vraiment mal faites». Pour les week-ends une seule pharmacie est ouverte, ce qui est largement insuffisant, en plus, il se peut que plus de 20 jours passent sans que la garde soit assurée par aucune pharmacie de la zone. En plus, dira-t-il, ce qu'il y a lieu de ne pas omettre, c'est que «certaines officines qui ne sont pas de garde, ne pensent même pas à afficher l'adresse de celle qui est de permanence la nuit en question». Questionné sur ce sujet, le SG de la direction de la santé de Constantine, M. Daas, indique que les gardes relèvent d'un arrêté ministériel qui les établit, et s'étonne qu'il y a des week-ends sans garde. Et il s'agit dans le cas où la chose est avérée du non respect d'un arrêté, invitant les concernés à le signaler par requête à la direction de la santé. Requête, où ils pourront faire figurer aussi leurs propositions pour une meilleure organisation des gardes de nuit et des week ends, comme ils disent, que la DSP ne manquera pas d'étudier, notera-t-il, avec ses partenaires (le conseil de l'ordre des pharmaciens et leur syndicat, Snapo), membres de la commission de wilaya qui décide localement, en convoquant une réunion à cet effet. Et cela pour voir la faisabilité de la chose, dira-t-il, reconnaissant qu'en la matière et avec seulement huit pharmacies au plateau de Ain El Bey, il ne sera pas facile de doubler ou tripler les rotations de gardes, mais «nous restons ouverts à toutes les propositions que nous soumettrons à nos partenaires et nous verrons ce qu'il est possible de faire», soulignera-t-il. |
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