Réuni
en session extraordinaire, le 07 avril, le conseil national du syndicat
national des praticiens de santé publique (SNPSP) a décidé d'entamer un
mouvement de «protestation» à partir du 18 avril. Dans un communiqué, le SNPSP
annonce un «dépôt d'un préavis de grève de huit (08) jours à compter du 10
avril 2016 pour une grève cyclique». Ce mouvement sera entamé le 18 avril par
«une journée de grève nationale» qui sera suivie par deux autres journées
prévues les «25 et 26» du même mois, marquées par un «sit-in national devant le
ministère de la Santé le 26 avri12016 à 11h», ajoute le SNPSP. Le mouvement se
poursuivra par «trois journées de grève les 02, 03 et 04 mai 2016»,
annonce-t-on. Le SNPSP dénonce une «attitude irresponsable (et) irrespectueuse»
à l'égard des «représentants du SNPSP» de la part de «certains responsables du
MSPRH chargés au nom du ministre de la Santé des relations avec les partenaires
sociaux et du suivi de leurs dossiers». En outre, le syndicat
reproche à la tutelle «le retard accumulé dans la prise en charge des
revendications légitimes, en souffrance depuis l'année 2012, notamment pour la
préservation d'un reliquat d'ancienneté dans le grade de «principal» pour les
praticiens ayant cumulé 10 ans et plus au 31 décembre 2012, le dossier de
l'alignement et de la classification du doctorat en médecine dentaire et en
pharmacie sur la grille des salaires ainsi que le droit, consacré à tous les
fonctionnaires, de pouvoir réviser et amender les textes réglementaires qui
gèrent leur carrière professionnelle». Aussi, «le fait
que concrètement, aucune démarche n'est proposée pour rassurer les praticiens
de santé publique quant au respect des engagements pris par monsieur le
ministre», et compte tenu de «l'insécurité qui règne dans les structures de
santé publique suite aux nombreux cas d'agression verbale et physique signalés
et dont sont victimes, quotidiennement, les personnels soignants», ainsi que
«l'entrave au libre exercice syndical (Tizi-Ouzou, Oum El Bouaghi,
Sétif, Ouargla, El Oued, Relizane, Oran, Bouira et Alger)», le SNPSP a donc décidé de mener cette
série de journées de grève.