Après avoir fonctionné pendant près de deux ans grâce
à l'affectation d'un radiologue au centre d'imagerie de l'hôpital Ahmed-Bouras,
voilà de nouveau que ce service « est mis en veilleuse » faute de spécialiste.
En effet, le radiologue qui a succédé à son confrère qui, lui, a terminé son
service civil, est en congé de maladie depuis plus de six mois. Ainsi, depuis
octobre 2015, le centre d'imagerie qui comprend un scanner, un appareil de
mammographie un écho doppler est à l'arrêt. Seule la radio thorax assure tant
bien que mal un service minimum pour les cas urgents. Pour ce qui est des
nombreux patients qui doivent passer un scanner, ces derniers n'ont d'autre
choix que de se rabattre sur les cliniques privées mais à quel prix. Il faut
dire qu'entre 5.000 et 8.000 dinars, peu de malades peuvent se permettre de
passer le scanner chez le privé. Quant à l'hôpital du chef-lieu de wilaya, en
l'occurrence celui des sœurs Bedj, les rendez-vous
lointains dissuadent les plus téméraires. Il faut souligner que lors de la
visite de M. Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, à l'hôpital Ahmed-Bouras en janvier 2014, le problème concernant
le radiologue lui a été soulevé. A cela, le représentant du gouvernement a pris
acte de la doléance des responsables sanitaires et a affecté un radiologue au
centre, mais ce dernier était muté dans le cadre du service civil d'une durée
de deux ans. Son confrère qui lui a succédé est également dans la même
situation mais malheureusement celui-ci est en congé de maladie depuis plus de
six mois. Ainsi, il est apparu urgent pour le ministère de tutelle d'affecter
un autre radiologue afin de permettre aux malades d'effectuer cette radiologie
ô combien indispensable pour le diagnostic d'une maladie donnée et par
conséquent de faciliter la guérison des patients grâce à des soins ciblés et
appropriés.