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Les
contractuels de l'Education nationale, dont le mouvement se poursuit depuis une
dizaine de jours, maintiennent leur principale revendication, à savoir une
intégration aux corps des enseignants, sans passer par le concours national que
va organiser la tutelle. Ils refusent, par conséquent, la proposition du
ministère de l'Education nationale, de « bonification » du nombre d'années
d'expérience, lors du concours national devant avoir lieu, à la fin de ce mois.
Joint au téléphone, le coordinateur des enseignants contractuels, Bachir Saïdi, affirme que les « protestataires refusent cette proposition », et « continuent leur grève de la faim », en réponse à la proposition du ministère, aux concernés, de participer au concours avec la promesse de bénéficier de bonification de leurs années d'expérience, dans l'enseignement, lors de la notation. « Il n'est pas question de céder sur la revendication d'intégrer le corps des enseignants sans passer par le concours », dit-il. « Je vous parle, sous la pluie. Des centaines d'enseignants contractuels, qui ont marché, durant plusieurs jours, depuis Bejaia, dans des conditions très difficiles, sont bloqués ici à Boudouadou. Ils ont passé plusieurs nuits dehors. Et maintenant, ils sont en grève de la faim. Mais ne comptent pas revenir en arrière », nous a-t-il déclaré hier. Aussi, cet enseignant contractuel de Bejaïa, nous a informé que d'autres protestataires sont retournés à leurs wilayas « pour fermer les directions de l'Education ». La réunion ayant regroupé, lundi soir, des représentants du ministère de l'Education nationale et des enseignants contractuels, dans le cadre de la commission mixte, n'a pas abouti à une solution satisfaisant à la principale revendication des protestataires. La tutelle s'appuie sur la position de la Fonction publique dont la réglementation exclut les recrutements directs, sans concours. |
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