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Autant l'on applaudit aux révélations que publie la presse
internationale sur la base des documents qui lui sont parvenus dans le cadre de
l'affaire dite « Panama Papers », autant il faut
marquer de la défiance à l'encontre du traitement qu'en font pour des cas
précis certains journaux qui se piquent d'être des modèles pour la profession
en rigueur et en probité dans la présentation des faits. Il en est ainsi pour
le quotidien français le « Monde » qui sans preuve aucune a insinué que le
président Bouteflika figurerait dans la liste des chefs d'Etat concernés par
les révélations de « Panama Papers » et cela en
faisant figurer lundi sa photo en une avec celles de quatre de ses homologues
dont les noms eux sont effectivement apparus dans les documents traités.
Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a rien dans ces documents qui accablerait le chef de l'Etat et les autorités algériennes ont parfaitement raison de dénoncer la spécieuse suggestion du quotidien français de « campagne diffamatrice et manipulatrice menée contre l'Algérie ». Pour le « Monde » qui a depuis fort longtemps rompu avec son passé de journal de référence et d'autres que l'honnêteté intellectuelle n'étouffe pas, l'affaire « Panama Papers » est matière à déverser leur fiel sur des chefs d'Etat contre lesquels ils ne ratent aucune occasion de se déchaîner quitte à inventer des mensonges ou à déformer les faits les concernant. Si Bouteflika n'a eu droit à un traitement de la sorte que de la part du journal français le « Monde », le président russe Vladimir Poutine a fait lui les unes et les ouvertures d'un plus grand nombre de journaux et médias télévisés occidentaux, pourtant tout comme celui du président Bouteflika le nom de Vladimir Poutine n'est nullement apparu dans les documents desquels la presse internationale puise ses révélations. Il a suffi aux journalistes qui ne portent pas le président russe dans leurs cœurs pour le placer parmi les délinquants financiers dévoilés par l'affaire « Panama Papers » qu'il est fait état dans ces documents de personnalités russes qui lui seraient proches. L'amalgame est on ne peut plus malveillant et délibérément diffamatoire. Ces mêmes journaux et médias télévisés se sont gardés de s'appesantir sur la présence dans ces documents du nom du père du Premier ministre anglais et surtout d'accabler celui-ci pour cette raison. Pour en revenir au « Monde », nous n'avons pas souvenance qu'il ait traité ni même suggéré que François Hollande serait un délinquant financier pour avoir eu dans les gouvernements qu'il a nommés des ministres s'étant révélés en infraction avec la loi en la matière. Ces journaux et médias qui choquent par leur façon d'exploiter les révélations de l'affaire « Panama Papers » sont pour la plupart détenus ou contrôlés par des puissances d'argent dont il n'est pas impossible qu'il apparaisse qu'elles seront elles-mêmes éclaboussées par ce qu'elles dévoileront au fur et à mesure. L'objet de cet écrit n'est pas de prendre la défense de Bouteflika ou de tout autre chef d'Etat, mais de s'élever contre une presse donneuse de leçon et imbue de la prétention que ce qu'elle écrit a force de vérité. |
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