Un
projet de réalisation de 700 logements, de type public locatif LPL, sera lancé,
dans la localité de Djefafla, dans la daïra de Béthioua, a indiqué, hier, l'assistante du directeur
général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran. Une
entreprise chinoise a été retenue pour réaliser l'étude, y compris les travaux.
Dans ce registre, on saura qu'un délai de 29 mois, a été fixé dont 3 mois pour
l'élaboration de l'étude, alors que le reste concerne la réalisation du projet.
La wilaya d'Oran a, en effet, bénéficié d'un important programme de 52.600
logements de type LPL au titre des différents programmes, notamment le Plan
quinquennal (2010-2014). Il est réparti comme suit : 26.950 unités pour la
daïra d'Oran, 5.020 logements pour celle de Bir El Djir, 2.740 unités pour Béthioua,
2.920 pour Arzew, 2.798 unités pour Gdyel, 2.620
logements pour Aïn El-Turck,
2.350 logements pour Boutlélis, 4.750 pour Es-Sénia et 3.000 logements pour Oued Tlélat.
Elle avait, également, bénéficié d'un quota de 20.000 logements sociaux, un
programme qui va permettre de répondre à la forte demande exprimée, dans le
secteur de l'Habitat et ce, en plus 13.000 logements sociaux déjà inscrits au
profit de la ville. Sur ce quota, 4.650 logements ont été réservés, pour la
commune d'Oran.
Ce
nouveau quota s'ajoute à un autre supplémentaire de 8.000 logements sociaux, ce
qui a permis d'augmenter le nombre inscrit, en faveur de la wilaya d'Oran, à
53.000 unités, dont environ 50%, pour la formule sociale. Le quota des 8.000
logements a été réservé à l'éradication de l'habitat précaire. Signalons, par
ailleurs, que 10.000 unités, réparties à travers l'ensemble des communes de la
wilaya, ont été déjà distribuées. Le nombre des demandes de logements sociaux,
déposées auprès de la seule agence de Gambetta, a dépassé les 53.000, dont une
partie a été récupérée, par les services de l'OPGI, soit 22.000 dossiers, sous
forme d'une liste nominative, non accompagnée des dossiers des postulants,
rappelle-t-on. Il s'agit des dossiers, déposés dans les années 70, qui sont
considérés prioritaires par les services concernés. Une commission a été,
récemment, mise sur pied, à la daïra, pour étudier et trier les dossiers pour
n'en garder que les postulants méritants. L'enquête a dévoilé l'existence de
nombreux cas de personnes ayant déposé plusieurs dossiers, à la fois. Le nombre
de dossiers ne reflète, donc, pas celui des postulants.