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Malgré les efforts des pouvoirs publics à remplacer
tous les établissements scolaires en préfabriqué au lendemain du séisme du 10
octobre 1980, il reste encore des écoles qui continuent d'accueillir leurs
élèves dans des conditions déplorables. D'une durée de vie d'une vingtaine
d'années, ces établissements sont sérieusement délabrés et ne sont plus
entretenus. C'est le cas, entre autres, des CEM Houari-Boumediene à Ouled Ben-Abdelkader et M'hamed-Hachemi
à Hay El-Badr, ou du lycée Es-Salem de Chettia qui se dégradent considérablement au fur et à
mesure que les jours passent. Au CEM Houari-Boumediene par exemple, les
enseignants ont à maintes reprises tiré la sonnette
d'alarme pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles ils exercent.
«Nous manifestons régulièrement afin que le préfabriqué de notre CEM soit
remplacé par de nouvelles constructions en dur comme initialement prévu et
annoncé par les pouvoirs publics.
Cette situation cause aussi bien aux enseignants qu'aux élèves des problèmes de santé», témoignent des enseignants que nous avons rencontrés. Ces derniers parlent des isolants thermiques et de l'amiante contenus dans la structure alors qu'ils sont interdits car considérés comme cancérigènes. |
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