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Dans l'objectif d'ancrer les premiers jalons de
l'investissement local, le Calpiref a organisé 15
laborieuses réunions consacrées à l'étude approfondie de 204 demandes
d'opérateurs. Ces dossiers plus ou moins ficelés ont permis de libérer 86
projets et en ajourner 29 autres sous réserves de leurs finalisations
objectives dont 7 attenant à l'industrie et 6 relevant du tourisme pour ne
citer que ceux-là à titre indicatif. Parmi les projets retenus,
l'agroalimentaire en compte 16, les services 23 alors que l'industrie occupe la
première place avec 30 promoteurs.
Cette tendance économique est accueillie avec beaucoup d'espoir pour équilibrer le développement local de cette région qui ne peut être vouée qu'à sa vocation agropastorale. Le foncier industriel la prédispose à accueillir d'importants investissements quand on redécouvre que ses deux zones industrielles offrent 83 ha au nord du chef-lieu et 103 ha au sud à Aïn El Hadjar, une zone d'activités en aménagement de 12 ha à Aïn Sultan réservée à l'agroalimentaire et surtout le parc industriel à Koléa sur la RN6 traversant la commune de Sidi Ahmed d'une superficie de 100 ha accompagnée d'une étude d'extension de 70 ha pouvant satisfaire tous les besoins éventuels. Réunissant toutes les commodités d'accès aux différents réseaux indispensables, ces zones sont également favorisées par les différentes dessertes de communications, atouts incontournables pour tout investisseur soucieux de faire fructifier son entreprise dès son lancement. Par ailleurs, dans cette première vague de postulants, 89 dossiers sont rejetés pour des projets prétendant embaucher 16.578 emplois mais contrariés par le manque de maturité et ne pouvant s'insérer positivement dans le développement durable. Cet état de faits demeure tributaire de l'absence d'accompagnement de bureaux d'études spécialisés qui font défaut, sans compter le décalage des diverses chambres corporatives qui n'ont pas encore engagé des études exhaustives des marchés. Les prévisions des 86 projets retenus qui nécessitent l'occupation de 56.09 ha sont évaluées à un montage financier de près de 1.354 milliards de centimes au profit de 2.457 emplois en sus de la plus-value économique relative à la nature des projets proposés. Parmi les 43 lots de la zone industrielle nord, les 15 opérateurs publics et les 24 privés emploient 2.096 travailleurs mais 6 demeurent à l'arrêt. Pour assainir cette ancienne situation stagnante, le wali à déjà instruit le Calpiref pour engager des actions pragmatiques destinées à récupérer légalement le foncier inutilisé et également des équipements disponibles d'entreprises étatiques dissoutes depuis belle lurette, sans oublier les instructions formelles de débusquer les pseudo-investisseurs? La zone industrielle d'Aïn El Hadjar compte 595 travailleurs rattachés à 27 opérateurs en activités tandis que 17 demeurent à l'arrêt pour diverses raisons, ce qui freine le développement par leur inertie économique et que l'enquête administrative, accélérée ces derniers temps, tentera de résoudre dans le cadre de la réglementation pour engager un véritable décollage économique en assurant « le début du commencement » comme le répète si souvent le chef de l'exécutif. Il faut souligner que les études de réhabilitation ont engrangé 50 milliards pour la zone de Saïda et 120 milliards de centimes pour Aïn El Hadjar confiée à l'Aniref de Tlemcen, maître de l'ouvrage. En matière de facilitations, 57 arrêtés sont déjà établis en parallèle de 52 actes. Le dépôt du permis de construire au siège de l'APC est également soulagé par son traitement au niveau du guichet unique de la DUC. Enfin, l'avis d'appel à manifestation d'intérêt est relancé pour les lots encore disponibles sans oublier, dira le directeur de l'industrie et des mines, que « les portes de son administration demeurent toujours ouvertes à tout investisseur ambitieux et capable d'apporter un plus à l'économie de son pays. Après cette première opération tant attendue, le Calpiref continue de connaître une affluence de porteurs de projets et demeure décidé de leur offrir tous les soutiens allant jusqu'à les accompagner auprès des banques dans un esprit de coordination et d'entraide du wali, dira M. Aïssa Khelifa qui nous avouera que « M. Djelloul Boukarabila, qui a forgé sa méthodologie pragmatique, ambitionne de marquer son passage dans cette wilaya déshéritée pour la propulser à un niveau concurrentiel d'équilibre régional. |
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