« Constantine sera ville invitée d'honneur du Salon
du Livre de Paris qui se tiendra du 17 au 20 mars 2016», annonce un communiqué
de l'ambassade de France en Algérie. L'information circulait depuis longtemps,
déjà, mais cette annonce «valide» officiellement cette invitation «qui fait
suite à l'invitation d'honneur de la France au Salon International du Livre
d'Alger 2015», comme le souligne le communiqué en question. Le choix de la
ville des ponts en tant qu'«invitée d'honneur» est symbolique, s'inscrivant
dans le cadre de la manifestation «Constantine, Capitale de la culture arabe
2015», tient-on à préciser à ce propos. A lire, donc, que c'est l'Algérie qui
est invitée d'honneur de ce Salon du Livre de Paris. «En tant qu'invitée
d'honneur, Constantine, et plus largement la littérature algérienne, bénéficieront
d'une visibilité exceptionnelle : un pavillon de 200 m², une programmation de
rencontres littéraires en présence d'une vingtaine d'auteurs algériens, des
rencontres professionnelles avec les éditeurs et les libraires en partenariat
avec le Bureau international de l'édition française (BIEF) qui favoriseront les
échanges entre les professionnels français et algérien du livre», relèvent
encore le communiqué de presse transmis hier à notre rédaction par l'ambassade
de France en Algérie. Ajoutant dans ce sens qu' «avec près de 180.000
visiteurs, 1.200 éditeurs représentants 25 pays et 4.500 auteurs présentés, le
tout sur une superficie de 55.000 m2, le Salon du Livre de Paris est l'un des
plus grands salons européens dédiés au livre et à l'écrit». Une opportunité
pour la vingtaine d'écrivains, principalement constantinois, qui ont été
invités à l'occasion, pour faire connaître la littérature algérienne lors de
cette importante rencontre. C'est que, justement, le pavillon Constantine,
comme l'indique le communiqué de presse, sera composé d'une «zone librairie»
exclusivement dédiée à la vente de la littérature algérienne, d'un espace
patrimonial et d'une scène pour accueillir le programme des rencontres
littéraires et des conférences. Aussi, il faut dans cet esprit tenir compte du
soutien ou du «partenariat» de l'Institut français d'Algérie qui «s'associe
également à la programmation des différentes rencontres sur le stand de
Constantine ainsi que sur celui de l'Institut français (Paris) en associant des
auteurs algériens». Notons qu'en marge de la programmation culturelle, une
rencontre professionnelle qui fait suite à la première journée professionnelle
franco-algérienne des éditeurs, co-organisée par le
Centre national du Livre (CNL) algérien, sera organisée par le Bureau
international de l'édition française (BIEF) avec pour thématique « Panorama du
secteur du livre algérien et échanges de droits ». Autre évènement parquant, on
annonce «le lancement du programme des jeunes traducteurs algériens», qui s'inscrit
dans le cadre de l'accord de coopération passé entre le CNL algérien et le CNL
français, signé en décembre 2014, sur le stand constantinois le jour même de
l'ouverture du salon. Ainsi, le Salon du Livre de Paris, tout comme le SILA
d'Alger, sont deux rendez-vous qu'on aura exploité à fond pour intensifier la
coopération culturelle entre les deux pays.