La section syndicale de la Caisse nationale du
logement (CNL) de la wilaya de Relizane, en
s'associant avec celles d'Oran, Aïn-Témouchent, Chlef, Tamanrasset, Souk-Ahras, El Oued, Tlemcen, Sétif,
Saïda, Médéa, Tiaret et Aïn-Defla, affiliées toutes à
l'UGTA, rejettent catégoriquement la décision arbitraire n°08 du 28 février
dernier, signée par le responsable de l'organique de l'Union générale des
travailleurs algériens (UGTA), actuellement sénateur, désigné dans le tiers
présidentiel. Ladite décision consiste en la dissolution du syndicat de la
Caisse nationale du logement qui devrait être rattachée à la fédération des
travailleurs de la construction, de l'habitat et des travaux publics. Les
sections syndicales de la CNL ont reçu cette nouvelle avec beaucoup de regrets
et refusent d'être déportées à cette fédération alors qu'elles activaient
depuis la création du syndicat de l'entreprise le 25 novembre 2012 sous les
couleurs de la fédération des travailleurs des banques et des assurances. Dans
ce contexte, les sections syndicales de la CNL rappellent le contrat bilatéral
signé en 1996 par le directeur général de la CNL et les représentants des
travailleurs et qui stipule l'adhésion de la CNL dans le contrat collectif des
banques et des institutions financières. Les craintes des sections syndicales
qui défendent les intérêts des travailleurs sont orientées
vers une éventuelle annulation du contrat de 1996 qui pourrait affecter tous
les acquis obtenus depuis 24 ans de militantisme syndical au sein de la
fédération des banques et des assurances. Les travailleurs s'interrogent sur le
pourquoi de la dissolution du syndicat national de la CNL et sur le refus
d'accorder le quitus pour la tenue de la conférence nationale pour le
renouvellement de l'instance dirigeante.