Deux
entreprises ont été choisies pour l'étude et la réalisation de 4.000 logements
sociaux au nouveau pôle urbain de Misserghine, a
annoncé le directeur de l'OPGI sur les ondes de la radio locale. Les
entreprises ont été choisies suite à un avis d'appel d'offres national et
international. Chaque entreprise prendra en charge un quota de 2.000 unités.
Les travaux seront lancés en juillet prochain. D'autre part, la direction du
logement de la wilaya d'Oran a annoncé le lancement prochain d'un programme de
1.060 logements publics locatifs dont 300 unités confiées à l'OPGI d'Oran. La
réalisation des 760 unités restantes de ce programme complémentaire dont une
partie a été notifiée en 2015, a été confiée à l'agence de régulation foncière
de la wilaya. D'autre part, l'attribution de plus de 16.000 logements sociaux
locatifs est prévue courant 2016 dans la wilaya d'Oran. Pas moins de 6.400
familles seront relogées durant le premier semestre de l'année en cours, a
annoncé le wali d'Oran. « Ces familles ont été répertoriées au dernier
recensement lancé en novembre dernier à travers les secteurs urbains de la
commune d'Oran. Neuf secteurs urbains sont concernés. Il s'agit des familles
habitant des immeubles menaçant ruine dans la ville d'Oran. Ces familles qui
n'avaient pas bénéficié de décision de pré-affectation dans le passé occupent
des immeubles menaçant ruine est classés rouge.. depuis novembre une commission a été mise en place par le
wali pour l'étude de tous les dossiers des sinistrés ou en péril nécessitant
des logements sociaux. Ainsi, 2.700 familles seront relogées directement, les
autres vont bénéficier de décision de pré-affectation. Toutefois, les 6.400
familles seront relogées avant la fin du mois de juin 2016. Le relogement a été
lancé dimanche à partir du secteur urbain Sidi El-Houari où 650 familles ont
été relogées à Belgaïd. Il sera suivi par le secteur
Ibn Sina, ensuite El Badr. Viennent ensuite Es-Sédikia, Sidi El-Bachir (Le Plateau), El Makkari, El Mokrani, El Amir et
pour finir El-Hamri et Ederb
».
Les
habitations menaçant ruine de ces quartiers ont été recensées par les services
techniques qui ont fixé un calendrier, selon la priorité, classant les plus
vulnérables dans la case rouge. Pour reloger leurs occupants urgemment, le wali
a tenu a rappeler que le recensement de ces familles
qui occupent ces immeubles classés dans la catégorie «bâtisses à évacuer» a été
effectué dans la transparence en collaboration avec les comités de quartiers.
Rappelons que 10.300 logements ont été attribuées en
2015, contre près de 5.000 en 2014. 3.014 logements ont été attribués en 2013, 512
en 2012 et seulement 218 en 2011.