|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
On attendait beaucoup de ce passage
à la radio du directeur de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière de Constantine, M. Amar Bentouati, pour
avoir des réponses aux nombreuses questions qui restent en suspens, surtout
concernant les dates de livraisons de plusieurs structures de santé dont la
réalisation n'en finit pas de traîner en longueur, des explications sur les
problèmes récurrents signalés dans les grandes structures de santé, tel que le
CHU de Constantine, le problème des ruptures périodiques de médicaments, etc.
Malheureusement, les journalistes présents sur le plateau du "Forum" de la radio, qui a été diffusé en direct, hier, par la radio régionale de Constantine, ainsi que les auditeurs sont restés sur leur faim. Le DSP s'est contenté d'egréner des chiffres sur l'ampleur du dispositif sanitaire qui a été mis en place, dans la capitale de l'Est, fort d'un contingent de 17.000 agents, formant son personnel médical, paramédical et de soutien et qui a fait de Constantine, selon ses dires, "la seconde ville, après Alger, qui bénéficie d'une couverture suffisante, pouvant même faire face aux malades qui affluent des 17 wilayas de la région-est, ainsi que du Centre et de l'Ouest pour certaines prestations de cardiologie". Toutefois, pour des questions essentielles que ne cessent de poser les citoyens, telle la reprise de la greffe rénale à l'établissement hospitalier de santé (EHS) de Daksi, ("elles vont reprendre bientôt", a assuré le DSP), les contrôles inopinés, dans les structures de santé publiques et privées, le respect du programme de permanence par les officines pharmaceutiques, le contrôle des cabinets privés, la livraison définitive et l'entrée en fonctionnement de l'hôpital Didouche Mourad ( "on attend la mise en service", dira, simplement, M. Bentouati ), la remise en service de la maternité du CHU en cours de rénovation, l'extension du CAC: aucune date, aucun chiffre n'ont été avancés, sinon des réponses évasives lâchées par le responsable du secteur. Par contre, et à une question sur le dernier problème survenu, la semaine passée, au CHU de Constantine, à la suite d'une coupure d'eau opérée par la Seaco, M. Bentouati s'est mis à critiquer la presse pour avoir fait, selon lui, trop de bruit autour de cette question. "On a parlé d'opérations chirurgicales déprogrammées, et tutti quanti", alors que rien de tout cela n'était vrai. Certes, les bâches à eau du CHU sont insuffisantes, mais la Seaco a fait son devoir, en mobilisant des citernes. Et puis la panne n'a duré qu'une seule journée". Pour répondre à une journaliste, à propos de la grippe saisonnière, qui a causé, dernièrement, le décès de 7 personnes au CHU, le Dr Fahima Seghirou, cadre de la DSP, invitée elle aussi, a répondu que cette fois-ci, il n'y a pas eu de cas mortels à Constantine et les 7 décès, enregistrés au CHU concernent des sujets assez âgés et souffrant de maladies chroniques qui sont venus des wilayas environnantes, notamment de celle de Tébessa. Quant au contrôle des 60 pharmacies de garde impliquées dans le programme de permanence, l'inspection permanente se fait, par la DSP, a déclaré M. Bentouati. "Et jusqu'à présent, assura-t-il, nous n'avons pas relevé de défaillance, à ce niveau". Et la discussion a glissé sur le cas de la clinique privée d'ophtalmologie "Les violettes" de Zouaghi. Le DSP signala, alors, que cette affaire qui remonte au début de l'année dernière, est entre les mains de la tutelle, "et nous attendons une réponse définitive du ministère", dira-t-il, en signalant que cette clinique privée a été sanctionnée par une fermeture de 21 jours, après qu'une inspection de la santé ait découvert des défaillances dans la stérilisation du matériel. |
|