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Les
travaux de bitumage des artères des localités de Aïn El Beida et de la cité du Cdt Cherif Yahia
(ex-200 logements) sont en phase d'achèvement, apprend-on auprès du président
de l'APC d'Es Sénia M. Kaddouri
Habib. Ce dernier indique que la grande opération de réhabilitation de la
voirie urbaine lancée il y a presque une année a ciblé l'ensemble des artères
de ces deux localités ainsi que plusieurs quartiers de la commune d'Es Sénia. « A Aïn El Beida, il ne
reste que les deux cités à savoir la cité 193 logements et Ouled
Adda qui sont d'ailleurs programmées. Avec la réhabilitation des routes de ces
deux sites, les artères de toute la localité de Aïn
El Beida seront réhabilités », assure M. Kaddouri,
ajoutant a propos de la cité des 200 logements que
les travaux sont à 98%. Notre interlocuteur rappelle que dans le cadre des
dispositions prises par la daïra d'Es-Sénia, une
enveloppe de plus de 20 milliards de centimes a été consacrée aux travaux de
bitumage de l'ensemble des artères de la commune et des localités qui en
dépendent. Les travaux ont été confiés à trois entreprises.
Outre les routes du chef-lieu, le bitumage a touché les artères de Aïn El-Beida, Sidi Lakhiar, la cité EDCO et la cité des 146 logements. Toutefois, les habitants de la cité des 200 logement et ceux de Aïn El-Beida ont tenu à attirer l'attention sur la dégradation de la voirie après les travaux de bitumage du fait de l'intervention des gestionnaires des divers réseaux et de certains citoyens qui ne remettent pas la chaussée à son état initial. Malgré les efforts des services communaux et les différentes opérations de bitumage, les automobilistes font régulierement état de travaux sur des routes récemment bitumées, ce qui engendre des pertes à la commune, puisque généralement les travaux effectués après l'intervention sont mal faits et c'est la commune qui doit chaque fois intervenir pour réparer les dégâts causés par les entreprises intervenantes. Les incessantes interventions des gestionnaires des différents réseaux, souvent après le bitumage, sont à l'origine des crevasses et des nids-de-poule. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe désormais à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état. Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion, et sans occasion, programmées. Malheureusement, ces opérations successives de réfection de la voirie à coups de milliards n'arrivent pas à donner le résultat tant espéré et les Oranais se plaignent toujours de l'état des chaussées. Première cause de cette situation, les travaux effectués par les entreprises chargées des réseaux en raison de la multiplication des chantiers de pose de canalisations. Sur le terrain, des trottoirs refaits à neuf avec du pavé ont encore une fois été endommagés par les entreprises intervenant à certains endroits. Pour ce qui est de la remise en l'état des lieux après les travaux effectués, ni la réglementation ni les arrêtés de wilaya ne semblent inquiéter outre mesure les services chargés de ces travaux, laissant de nombreux tronçons de route dans un état déplorable. C'est le cas de certaines ruelles de Boulanger, Yaghmoracen, du centre-ville... Les incessantes mises en garde et les instructions du wali d'Oran quant à la remise en l'état de la chaussée juste après les travaux ne semblent pas avoir d'écho auprès de certaines entreprises et sociétés qui ne semblent guère se soucier des dommages que subit la collectivité et moins encore des désagréments causés aux citoyens. |
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