Un groupe d'habitants de M'dina J'dida, parmi le peu qui en reste, en raison de l'annexion de ce quartier par le commerce informel et son désordre, s'est rendu à notre rédaction pour dénoncer un problème d'évacuation des eaux usées.

En effet, sur place, nous avons constaté un débordement au coin de la rue Hadj Salah, immeuble n°4, entre autres, et l'avenue de l'Indépendance, Tahtaha, n°52. Il s'agirait d'une canalisation défectueuse qui aurait été mal posée et qui évacue d'importantes quantités d'eaux usées, de cette zone, vers le regard principal. Le retour des eaux usées vers l'immeuble sis au n°4, de la rue Hadj Salah, s'infiltre dans les fondations de cette bâtisse et constitue une véritable menace pour les occupants, car l'immeuble risque de s'effondrer. Sur les artères, les eaux débordent sur les trottoirs, malheureusement cette dégradation fait craindre le pire, aux riverains, qui n'ont eu d'autres choix, que de se diriger vers la presse en souhaitant que cet appel de détresse puisse parvenir à tous les services concernés, en vu du rétablissement de la situation.

M. Fouatih Mohamed, habitant des lieux, n'a pas caché son amertume et sa colère, sur ce qu'il considère comme une négligence, «ces défaillances durent depuis quelques années, lors de la rénovation de cette canalisation. Malheureusement, juste après la pose de la tuyauterie, il y a eu ce que vous êtes en train de constater. Nos maisons risquent de s'effondrer, malgré toutes nos doléances, auprès des autorités. J'espère vivement, que les responsables concernés puissent bouger dans ce quartier, déjà touché, de plein fouet, par le désordre et l'anarchie des revendeurs informels qui font ce qu'ils veulent au vu et au su, de tout le monde». Notre déplacement nous a, également, permis d'observer que le même problème se pose à l'intersection des rues Djebbour Mââmar et de l'Indépendance (Tahtaha). Là aussi, des commerçants ont fait les mêmes remarques. Toujours, à proximité de l'école du Bd Zabana, un égout a, tout simplement, tenez-vous bien, été supprimé par l'entreprise chargée de la pose de carrelages sur cette artère. Il a été cimenté ! L'eau stagne à ce niveau et déborde carrément sur le boulevard Zabana, quand la pluie s'y met.

Enfin, la situation globale de M'dina J'dida se détériore, de plus en plus. Complètement annexé par les revendeurs de l'informel et les stationnements de véhicules sur les chaussées et/ou trottoirs, ce quartier est bloqué et attend toujours d'être?libéré.