Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Mohamed Nebbou à Tizi Ouzou : «Le coup de force constitutionnel, n'a rien changé au vécu des Algériens»

par Naït Ali H.

« D'un coté, le pouvoir n'affiche aucune volonté politique pour le changement de l'ordre établi. Il continue dans sa gestion unilatérale et autoritaire des affaires du pays, sans se soucier des risques et des retombées d'une telle gestion sur l'avenir de l'Algérie. De l'autre, les ennemis de l'Algérie et les partisans des politiques du chaos et du morcellement de l'Etat redoublent de férocité. Les uns comme les autres constituent un danger sur la pérennité de l'Etat-national, si aucun changement rationnel n'est amorcé», a déclaré, hier, le premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou. Intervenant à l'ouverture des travaux du congrès de la fédération de son parti, dans la wilaya de Tizi Ouzou, il a relevé que «deux semaines après le nouveau coup de force constitutionnel, rien n'a changé dans le vécu quotidien des Algériennes et Algériens», tout en soutenant que «nous l'avons déjà dit, ce n'est pas un texte qui est à l'origine de la crise politique, économique, sociale et morale que vit le pays, ce n'est pas, donc, un texte qui sortira le pays de cette crise qui s'aggrave, de jour en jour».

Au FFS, toujours selon son premier secrétaire national, «nous demeurons convaincus que la réponse à la crise doit être globale concertée, collective et consensuelle, d'où ressort l'urgence d'œuvrer, au plus large rapprochement possible, entre Algériens de tous les horizons, pour un consensus national à même de préserver l'unité nationale, la cohésion sociale et l'intégrité territoriale de l'Algérie». Nebbou a souligné, dans son intervention, que «c'est pour cela que nous continuerons à opposer le patriotisme et la démocratie, aux partisans de la division et aux prêcheurs de la fragmentation et du morcellement des Etats, comme nous continuerons à opposer la démocratie et le patriotisme aux partisans de la dictature, du statu quo et de l'extrémisme».