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Evacuation des eaux pluviales à Aïn El Turck : Les premières averses dévoilent les carences

par Rachid Boutlélis

En dépit des efforts consentis par les services de l'APC d'Aïn El Turck, la moindre averse suffit pour inonder les chaussées et les axes routiers du chef-lieu. Ce malheureux constat a été relevé, encore une fois, avec les averses accompagnées de rafales de vent, qui se sont manifestées, dans la nuit du mardi au mercredi.

Les eaux pluviales ont, rapidement, rendu des chaussées, carrément, impraticables, dans certaines zones, notamment, sur la route longeant l'entrée de l'hôpital Dr Tami Medjbeur et sur la rue Melinnette, à hauteur des localités de Claire-Fontaine, Paradis-plage et Bouisseville où se sont formées d'immenses flaques d'eau. Le curage des avaloirs s'est avéré, finalement, être insuffisant et ce, en raison plus particulièrement, d'une diversité d'objets hétéroclites jetés par des riverains inconscients. Ces actes d'incivisme ont leur part de responsabilité dans l'inondation des ruelles, qui longent, comble de l'ironie, leurs domiciles. Contacté à ce sujet, le vice-président de l'APC d'Aïn El Turck a affirmé que des dispositions ont été prises pour mettre un terme à cette situation. A ce titre, il citera qu'un apport d'un montant de 250 millions de centimes, sera dégagé pour financer les travaux d'entretien des avaloirs de la rue de la Gaîté, sise dans la localité de Claire-Fontaine et 20 autres millions de centimes pour une opération similaire qui ciblera, incessamment, une zone, dans la localité de Trouville.

Le même responsable a affirmé que les opérations de curage se poursuivent, tout au long de l'année. Toujours est-il que c'est, incontestablement, la partie basse de la commune d'Aïn El Turck, qui se trouve la plus exposée aux intempéries. Les eaux des pluies descendent directement, dans cette zone où elles ont tendance à stagner à la faveur, notamment, du piteux état de la chaussée qui attend, depuis près de deux ans une hypothétique opération de restauration.

En effet, lancés en 2014, les travaux de réhabilitation de la partie, dont le montage financier a été estimé à 6 milliards de centimes (document en notre possession) ont été suspendus, juste après le décapage de la chaussée, en raison de la défaillance de l'entreprise chargée de cette opération et ce, au grand dam des riverains, demeurant dans cette zone, durement, exposée aux inondations et qui ne cessent de revendiquer leur reprise. Selon le constat établi sur le terrain, mercredi matin, au lendemain des averses, la principale rue de la partie basse qui longe la mer sur plusieurs dizaines de mètres, ressemblait plutôt à un marécage, contribuant, grandement, à la dégradation du cadre de vie des riverains.