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Le téléphérique constantinois sera mis à l'arrêt, pour «révision
générale» et pour une période indéterminée, à partir d'aujourd'hui mercredi 17
février, nous a annoncé, hier, M. Abdehakim Kharchi, directeur général de l'entreprise de transport
constantinois (ETC) qui gère le système. «Il ne s'agit pas d'une révision
périodique mais de la «grande révision» qui s'impose après que les
installations aient atteint le nombre d'heures maximum d'exploitation technique
au-delà desquelles ils serait risqué de continuer à les utiliser.
Cette limite est fixée par les spécialistes à 22.500 heures d'affilée. Et nous venons de les atteindre», a affirmé le directeur de l'ETC. C'est pourquoi il faut faire une grande révision en examinant les câbles, les pylônes, les cabines, bref tout le système, a-t-il ajouté. Interrogé sur la durée pendant laquelle ce système de transport sera à l'arrêt, M. Kharchi a répondu qu'il ne peut donner aucune date pour la reprise du téléphérique car cela n'est pas de sa compétence, mais de celle des ingénieurs qui, eux-mêmes, ne sont pas en mesure de se prononcer tout de suite sur une date avant de passer à la loupe chaque pièce du système, de décider ensuite s'il fallait réparer ou changer carrément telle ou telle pièce, et faire ensuite des essais avant de donner le visa d'exploitation. Et comme d'habitude, a indiqué notre interlocuteur, pour pallier à l'arrêt des cabines du téléphérique, l'ETC a mobilisé une flotte composée de 3 minibus de 40 places chacun, pour assurer le transport urbain entre la station du téléphérique de la cité Emir Abdelkader et la station de bus Zaamouche de la gare de chemin de fer. «Et ces bus feront, dès aujourd'hui, une navette quotidienne entre ces deux points aux horaires effectués par le téléphérique», a indiqué encore M. Kharchi. Le public a été informé de cet arrêt indéterminé par des affichettes qui ont été placardées dans les trois stations du téléphérique de l'Emir Abdelkader, du centre hospitalier universitaire et de la rue Tatache Belkacem. Et par radio aussi, précisera-t-il. Aussi, pour terminer sur ce sujet, notons que le téléphérique est un moyen de transport qui a été vite adopté par les Constantinois pour communiquer avec les deux rives du Rhumel, non seulement parce qu'il leur permet d'éviter les embarras de la circulation, parfois inextricable, mais aussi parce que c'est un moyen de déplacement commode et rapide. «Aujourd'hui, dira notre interlocuteur, le téléphérique arrive à faire jusqu'à 8.000 voyageurs par jour circulant dans des cabines volantes qui transportent une moyenne de 11 passagers à la fois et à chaque rotation». |
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