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ASM Oran : L'avenir parmi l'élite compromis

par M. Zeggai

Tous les proches du club que nous avons approchés affirment que seul le président du CSA, Baghor Merouane, peut prendre les décisions qui s'imposent pour cette formation de l'ASMO dont la situation s'est davantage compliquée. Les deux points perdus face au MCA et les résultats des rivaux directs pour le maintien sont défavorables aux Asémistes dont la problématique réside dans le fait qu'ils n'ont plus leur destin entre leurs mains. Sur le plan mathématique, tout reste possible pour les « Vert et blanc », mais ce n'est pas évident si l'on tient compte de tout ce qui se trame au sein du club. Comment peut-on éviter une relégation avec des joueurs qui sèchent la reprise des entraînements et l'absence énigmatique des responsables de la SSPA et autres responsables du club? Pour le manager général, Lahouari Benamar, il faut avoir le courage de regarder la réalité en face. « C'est clair que notre avenir en ligue 1 est sérieusement compromis. Il est donc impératif de réagir et de prendre les mesures nécessaires avant qu'il ne soit trop tard », dira t-il. Pour lui, le maintien est jouable à condition de prendre sept points sur les neuf possibles lors des prochaines rencontres face au RCA et l'ESS en déplacement et devant le MCO. L'ASMO a-t-elle les moyens de réaliser une telle performance ? Là est toute la question. Apparemment, sur le terrain et d'après notre constat, il sera très difficile aux Asémistes d'atteindre leur objectif. Certains cadres en fin de contrat jouent avec l'esprit ailleurs. D'autres joueurs, qui se considèrent intouchables, passent leur temps à contester les décisions des arbitres sans pour autant se soucier de la préparation invisible qui est très importante pour un footballeur professionnel. Quant à Medjahed Nabil, il est conscient du danger qui guette son équipe mais reste imperturbable quant au maintien de l'équipe parmi l'élite. « C'est vrai que la situation s'est compliquée, mais nous avons encore des chances de nous en sortir. Si nous parvenons à récolter six points lors de nos deux matches face au RCA et au MCO, on peut espérer le maintien. Je sais que c'est très difficile mais ce n'est pas terminé. Il ne faut pas nous condamner avant l'heure ». A présent, tout le monde attend la réaction de la direction et du président du CSA, Baghor Merouane. La contre-performance essuyée face au MCA a réellement hypothéqué les chances de l'ASMO pour un éventuel maintien. Pour certains observateurs, les dés sont déjà jetés, mais les responsables de l'ASMO, qui se contentent des visites des autorités locales, essayent de gagner du temps. La gestion d'une équipe professionnelle est une chose et les cérémonies protocolaires en sont une autre. Une chose est sûre : personne ne semble s'inquiéter de la fâcheuse situation de l'ASMO et des conséquences que peut engendrer une relégation qui se profile à l'horizon. Et c'est dommage pour un club qui a toujours enfanté de grands joueurs. Dans ce contexte, il est impératif que les dirigeants haussent le ton avec les joueurs pour les pousser à réagir avant qu'il ne soit trop tard.

Les prochaines rencontres sont déterminantes et la direction du club doit prendre le taureau par les cornes et tenter de rectifier le tir dans sa gestion. Sinon, comment expliquer l'absence d'un kiné au sein d'une équipe professionnelle ?