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Réuni en session ordinaire, le vendredi 12 février 2016, le Conseil
national (CN) du Front des forces socialistes (FFS) réaffirme que «la
construction d'un consensus national est la seule solution, en mesure de sortir
le pays du statu quo». Revenant sur la récente révision de la loi fondamentale,
le parti estime qu'il s'agit de la «continuité du feuilleton de la violence
constitutionnelle, exercée contre le peuple algérien depuis 1963», lit-on dans
la résolution politique du Conseil national, à l'issue de cette session
ordinaire. «Le FFS réaffirme que seul un processus constituant permettra, au
peuple algérien, de recouvrer sa souveraineté dans un cadre consensuel et
pacifique, pour l'avènement d'une deuxième République».
La session ordinaire du CN du FFS, qui «s'est tenue dans un contexte marqué par la disparition du président du Parti Hocine Aït Ahmed, a, également, examiné la «situation économique et sociale» du pays et exprimé «sa profonde inquiétude» quant à sa «dégradation». «Alors que le pouvoir persiste dans sa gestion unilatérale et autoritaire, la précarité s'installe, durablement, et menace la cohésion sociale du pays», ajoute le FFS qui «réaffirme son rejet des politiques d'austérité qui frappent, en premier, les couches les plus défavorisées de la société». «Conscient de ses responsabilités» le FFS «assure le peuple algérien qu'il poursuivra, sans relâche, son combat pour préserver et faire aboutir ces idéaux». Sur le plan international, le FFS «déplore la poursuite des politiques de la guerre, qui loin de lutter, efficacement, contre le terrorisme, aboutissent à la destruction des Etats et à des situations humanitaires catastrophiques» et «réaffirme son attachement aux solutions politiques, comme seule voie de règlement des conflits, et au respect de l'intégrité et de l'unité des pays». La résolution du CN du FFS cite, particulièrement, la Libye et affirme les inquiétudes du parti «des conséquences graves pour toute la région que pourrait engendrer une intervention militaire, en Libye», tout en déplorant «l'impuissance des pays maghrébins, face à cette situation». «Le FFS est convaincu que seule la construction démocratique d'un Grand Maghreb est, à même, d'apporter à la région et à nos concitoyens la paix, la stabilité et le développement», conclut la résolution du Conseil national ordinaire du FFS. |
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