Le projet de «Tri sélectif à la source des déchets ménagers»,
projet-pilote, lancé avril 2015, par le bureau «R20», à Oran pour le Bassin
méditerranéen, en coordination avec le ministère de l'Aménagement du Territoire
devra être élargi à trois autres quartiers de la ville. Il s'agit des quartiers
de Sidi El Houari, Haï Sabah, et Haï Ibn Sina (Victor
Hugo). Une journée d'information, sur ce projet, a été organisée, hier, au
siège de l'APC d'Oran, en présence du maire, M. Boukhatem Noureddine, d'élus
locaux, de représentants du mouvement associatif et des responsables du bureau
local du R20 Med. Baptisé «Développement de la
gestion et de la valorisation des déchets ménagers», ce projet a été, pour
rappel, présenté, pour la première fois, lors du Sommet mondial des régions de
l'organisation «R20» pour l'action climatique, octobre 2014, à Paris. Il a été
lancé, en avril 2015, sur décision du wali d'Oran, M. Abdelghani
Zaâlane, dans deux quartiers pilotes, à l'est de la
ville d'Oran, à savoir Haï Akid Lotfi et la Cité des «1.377 logements
AADL».
Le directeur du bureau ?R20 Med' d'Oran, M.
Rachid Bessaoud a indiqué, lors d'une communication
présentée à l'occasion de la journée d'information, tenue hier, que « chaque
jour, plus de 1.200 tonnes de déchets ménagers, sont acheminées, au CET de Hassi Bounif, du groupement d'Oran
(13 communes sur 26 que compte la wilaya d'Oran). Il a fait état de la
saturation du premier casier, au bout de deux années. L'action du bureau du
«R-20» d'Oran a consisté à sensibiliser les résidents et les commerçants des
deux quartiers Akid Lotfi et AADL Pépinière (40.000
habitants), à la pratique du tri sélectif. Pratiquer le tri sélectif, à la
source des déchets ménagers, à deux fractions : déchets secs recyclables et le
reste, a-t-il expliqué. L'action du ?R-20' a-t-il ajouté, tend également, à développer
une action partenariale participative avec les principaux acteurs : pouvoirs
publics, collectivités territoriales, secteur économique, société civile et
médias. Elle vise à trouver, avec les pouvoirs publics et les acteurs du
projet, les solutions durables, aux contraintes de gestion des déchets, au
niveau des quartiers et des habitations : immeubles, cités, zones
résidentielles et commerçantes. Cette première expérience de tri sélectif a
suscité l'intérêt de beaucoup d'acteurs de la société qui n'ont pas manqué
d'exprimer leur souhait à ce que cette expérience, menée à Akid
Lotfi et AADL, soit généralisée à d'autres zones d'habitations de la ville.
Cette extension du projet aux quartiers de Sidi El Houari, Ibn Sina et Haï Essabah se fera,
respectivement, en collaboration avec les associations «SDH», «Aprosch Chougrani» et «El Wouroud wa El Hayet»,
a-t-on, enfin, indiqué.