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Le secteur de
l'eau et son importance stratégique dans la machine du
développement local a été au centre d'une réunion du conseil de wilaya élargi,
tenue cette semaine, sous la
présidence du chef de l'exécutif de wilaya.
En effet, les moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour l'augmentation des capacités de stockage des eaux de surfaces, l'alimentation en eau potable, et le forage de nouveaux puits ont été largement débattus et un programme d'exécution arrêté. Dans un exposé, présenté par le directeur du secteur, l'on saura que la wilaya de Tiaret dispose de trois (03) barrages d'une capacité de stockage globale de 100 millions de m3 et dix-huit (18) retenues collinaires d'une capacité de stockage de prés de 12 millions de m3, ainsi qu'une autre en cours de réalisation à Rahouia d'une capacité de 83.000 m3. Concernant les eaux souterraines, la capitale des Hauts-Plateaux de l'ouest dispose de 162 forages, 27 puits, onze (11) sources, avec un débit global de 96.000 m3/seconde, sans compter les trente-neuf (39) puits qui ont bénéficié d'une opération de réhabilitation et la reprise de l'exploitation de cinq autres, fermés depuis plusieurs années. Le déficit qu'accuse la wilaya en matière d'alimentation en eau potable a également été débattu, sachant que sur 166.000 m3 des besoins de la wilaya quotidiennement, 126.000 seulement sont distribués aux populations, soit un déficit journalier de 40.000m3. Le premier responsable de la wilaya a annoncé une série de mesures pour rattraper au plus vite ce retard, et permettre, ainsi, l'alimentation quotidienne en eau potable de vingt (20) autres communes de la wilaya. Le réseau d'assainissement, segment dans lequel la wilaya a englouti d'importantes sommes d'argent, souffre lui aussi de certaines lacunes. Long de plus de 1395 kilomètres dont près de 40% sont gérés par l'Office national de l'assainissement (ONA), le taux de raccordement au réseau à l'échelon de la wilaya est de 97%, selon le directeur du secteur. Par ailleurs, l'opération d'exploitation des eaux de 18 retenues collinaires en irrigation agricole sera lancée prochainement dans la wilaya, selon le wali qui a indiqué que des autorisations ont été accordées aux agriculteurs pour l'exploitation des eaux de ces ouvrages hydriques dans les cultures importantes pour la wilaya. Une commission mixte a été instituée à cet effet, et à laquelle prendront part les communes, daïras, directions des ressources en eau, de l'environnement, de l'agriculture, Conservation des forêts, pour le recensement des agriculteurs et des parcelles, avant le lancement de l'opération d'exploitation de ces retenues en irrigation. Ces infrastructures hydriques fourniront 11,7 millions de mètres cubes d'eau pour le secteur agricole, dont une bonne partie n'était pas utilisée depuis 2007 faute d'organisation des agriculteurs en associations. Les terres agricoles irriguées de la wilaya sont passées de 9.680 hectares en l'an 2000 à 30.500 actuellement, selon la direction des services agricoles (DSA). Les terres sont irrigués à partir des eaux des barrages de Dahmouni et Bougara dont les réserves ont atteint respectivement 42 millions m3 et 13 millions m3 en plus des eaux des forages. |
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