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Douar Maroc, connu sous le nom de ?Negria' est
un petit bidonville dans la commune de Sidi Benyebka.
Les habitants de cette bourgade n'ont que la misère et un quotidien fait de
privations et de frustration. Plusieurs citoyens se sont plaints du cadre de
vie. Selon des habitants de cette localité qui viennent d'adresser une
correspondance, au wali d'Oran, en plus des ordures qui empoisonnent la vie des
habitants ; il suffit de quelques gouttes de pluie pour transformer toute la
zone en un vrai bourbier, alors qu'en été la poussière irrite les habitants.
Nos interlocuteurs ont ajouté que leurs enfants n'ont pas où aller jouer, car
il n'y a ni aire de jeux ni espaces verts.
Tout en évoquant les conditions déplorables dans lesquelles ils habitent, depuis plusieurs années, ces habitants lancent un énième appel ,en direction des responsables concernés pour être relogés. «On a, à maintes reprises, sollicité les autorités locales pour prendre en charge nos doléances et, malgré leurs promesses, rien n'a été fait », dira ce père de famille qui occupe une maison de fortune, dans ce bidonville, depuis près de 10 ans. Comme lui, ils sont nombreux. Certains habitent dans cette localité depuis plus de 20 ans, dans l'absence totale de toutes les commodités. Ni gaz, ni eau, ni réseau d'assainissement et un réseau routier complètement détérioré. Pire encore, les eaux usées, les serpents et toutes sortes de bestioles font partie de leur quotidien. A ce sujet, ces habitants déclarent vivre le calvaire depuis qu'ils occupent ces baraques en tôle, un calvaire qui ne cesse de s'aggraver, de jour en jour. Ils dénoncent, également, les conditions de vie déplorables de leurs enfants dont certains sont atteints de maladies chroniques. Les odeurs nauséabondes et le déversements des eaux usées sont, entre autres, les facteurs qui rendent la vie de ces gens, presque impossible. Une situation qui s'aggrave, d'année en année. «Ça pue de partout», nous dira un père de famille. «Nous craignons pour les enfants des maladies moyenâgeuses que la saleté ambiante risque de ressusciter», ajoute-t-il. Ces citoyens, souhaitent, que leur cadre de vie soit amélioré. De leur côté, les services communaux affirment que des mesures seront prises pour la prise en charge de ces habitants. |
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