La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a appelé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à agir pour la
résolution du conflit du Sahara occidental à travers un référendum
d'autodétermination. «Nous demandons instamment au SG de l'ONU à agir pour
résoudre cette question», ajoutant qu' «en 2016, nous ne pouvons plus être
indifférents à la volonté du peuple du Sahara occidental qui a lutté pour
décider de son sort». «Le référendum est une promesse que nous avons faite,
leur avenir en Afrique en dépend », a affirmé Mme Dlamini
Zuma lors des travaux du 26ème Sommet de l'UA à
Addis-Abeba. Elle a lancé cet appel en vue d'épargner à la région une
«déstabilisation dont les conséquences pourraient être désastreuses». De son
côté, la nouvelle représentante du Front Polisario en Espagne, Khira Boulahi, a appelé l'Espagne
à achever le processus de décolonisation du Sahara occidental. La représentante
du Front Polisario, citée sur le site espagnol «cuartopoder»,
a demandé samedi au gouvernement espagnol de «jouer un rôle actif au sein du
Conseil de sécurité des Nations unies pour accélérer la décolonisation du
Sahara occidental, dernière colonie en Afrique». Elle a souligné que «si l'Etat
espagnol s'implique, l'indépendance de ce territoire sera très proche »,
rappelant qu' «aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté fictive du
Maroc sur le Sahara occidental». Concernant la prochaine visite du Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-moon
dans la région, Khira Boulahi
a souligné que le peuple sahraoui « a souffert depuis de nombreuses années de
l'occupation de son territoire, bien que le droit international et les diverses
résolutions de l'ONU aient reconnu son droit à l'autodétermination». S'agissant
de la situation dans les territoires sahraouis occupés, la responsable
sahraouie a affirmé «la poursuite de graves violations des droits de l'homme
commises par les forces de répression marocaines à l'encontre des civils
sahraouis innocents et du pillage des ressources naturelles sahraouies». La
diplomate sahraouie a également abordé plusieurs sujet,
notamment la coopération internationale avec la partie sahraouie, l'aide
humanitaire et la situation actuelle dans les camps de réfugiés sahraouis après
les inondations qui ont touché récemment la région. Khira
Boulahi a aussi salué le mouvement de solidarité
internationale, «en particulier les forces politiques et les institutions qui
soutiennent le peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et l'indépendance
».