Cinq personnes de même famille, dont trois enfants, ont été asphyxiées
par les émanations toxiques d'un chauffage à l'USTO. Âgés entre 3 et 60 ans,
les victimes habitent à la cité des 1.245 logements, selon la Protection
civile. Souffrant de difficultés respiratoires, elles ont été évacuées vers le
service des UMC de l'hôpital d'Oran. Avec la vague de froid de ces derniers
jours, la crainte de voir resurgir le problème des asphyxies s'installe. Il y a
quelques jours, trois personnes son mortes par les gaz au quartier El-Makkari. L'hiver passé, 7 décès et 650 cas d'asphyxie ont
été recensés par les services de la Protection civile d'Oran. Les chauffages,
s'ils fonctionnent mal, produisent une combustion incomplète et entraînent une
émission de monoxyde. Suite aux nombreux accidents d'asphyxie au monoxyde de
carbone enregistrés par les services de la Protection civile à partir de 2008
dans diverses régions du pays, le ministère du Commerce a interdit la vente des
chauffages sans cheminée, suspectés d'être à l'origine de ces décès. Toutefois,
la loi interdisant le commerce de ces «bombes à retardement», n'arrive pas à
venir à bout de ces «chauffages de la mort» dont la vente se poursuit à Oran.
Même si ces équipements dangereux ont commencé à se faire rares à partir de
l'hiver 2012-2013, ils sont toujours en circulation en cachette.