![]() ![]() ![]() ![]() Encore des mises au point du président du Forum des chefs d'entreprise
(FCE) sur la mission du Forum et les attaques dont il fait objet ces derniers
jours.
Ali Haddad a tenu, à partir d'Oran, à lancer un message clair à ses détracteurs en déclarant que le FCE «n'a aucun compte à régler avec personne et n'a pas l'intention de casser quiconque». Intervenant, jeudi, lors de la rencontre organisée à l'hôtel Le Méridien par le FCE sur «Le projet finance», le président du FCE, on ne peut plus clair, a souligné «Je parle maintenant en mon nom personnel et non en tant que président du FCE. Ali Haddad n'a aucune couleur politique. Nous sommes purement et seulement économiques. Il y a eu beaucoup de gens qui nous interpellent par-ci et par-là, nous pouvons leur dire que lorsqu'il s'agit de l'économie, nous sommes là. Si nous avons dit quelque chose sur l'économie qui ne plaît pas, nous sommes là pour discuter car peut-être que cette chose qui ne leur paraît pas juste, peut apporter un plus à l'entreprise algérienne». Il appelle également ses détracteurs à une table ronde pour parler de toutes les questions d'ordre économique en affirmant, «nous pouvons nous mettre autour d'une table pour discuter de l'avenir de l'Algérie, du bien-être du peuple algérien et de l'exploit de l'entreprise algérienne. S'ils veulent nous mener vers d'autres terrains, nous leur disons, nous ne sommes pas concernés par la politique. La seule chose qui nous intéresse est l'entreprise algérienne». L'autre mise au point a été adressée aux autres organisations patronales. M. Ali Haddad a voulu se montrer rassembleur en déclarant «concernant les autres organisations patronales, nous leur disons nous sommes tous complémentaires et personne ne peut travailler tout seul. Nous ne nous ingérons dans aucune organisation patronale, dans aucune association patronale ni dans leurs affaires internes, ni dans leurs affaires externes». Sur la mission du FCE, Ali Haddad a réitéré que «le but de ce Forum est d'aider l'entreprise nationale, publique ou privée. D'ailleurs, nous avons supprimé de notre dictionnaire ce terme de public ou privé. Nous parlons d'entreprise nationale». Un fonds pour aider les jeunes et un fonds saoudien pour l'Algérie En tant qu'organisation patronale, le FCE a mis en place un fonds d'une valeur de 2 milliards de dinars destiné aux jeunes entrepreneurs. C'est ce qu'a annoncé le président du FCE, ajoutant que le Forum a également reçu un fonds saoudien de 100 milliards de dinars pour aider le peuple algérien. Il a déclaré sur l'origine de ce fonds qu'il s'agit d'un fonds islamique et nous n'avons aucun problème avec un fonds islamique ou autre». La preuve, le FCE a aussi reçu un fonds de garantie allemand provenant d'Hermes qui a proposé un financement privé de 10 milliards de dollars, a annoncé le président du FCE en soulignant que «les pays étrangers n'ont pas de soucis pour venir investir en Algérie. Durant ces 15 années passées, l'Algérie est solvable et elle est crédible». Concernant les négociations du FCE avec le gouvernement sur la libération des cadres injustement incarcérés, le président du FCE, après avoir annoncé, lors de l'installation du bureau du FCE d'Oran, que les négociations vont bon train, s'est abstenu de répondre à la question en se contentant de souligner qu'il faut poser la question au gouvernement. Il y a des questions auxquelles je peux répondre et d'autres auxquelles je ne peux pas». La veille, le FCE a organisé un dîner-débat en présence des opérateurs économiques et du Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet. Lors de son intervention, l'invité du FCE a lancé un message clair à l'assistance sur le développement des relations entre les deux pays en déclarant «qu'il faut que le mode de relation entre les deux pays change. Il faut que nous puissions ensemble accéder à la transition. Le mode de relation qui est entre la France et l'Algérie est essentiellement fondé sur des relations commerciales d'importation et d'exportation, c'est bien mais c'est très insuffisant. Il faut bien sûr aujourd'hui passer d'une relation strictement commerciale à une stratégie et un mode relationnel basé sur la coopération. La coopération veut dire travailler ensemble sur les fondamentaux et le développement économique». |
|