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La mobilisation des délégués syndicaux des conseillers d'éducation
affiliés au SNTE ne faiblit pas. Une conférence régionale s'est tenue la
semaine dernière à Oran pour réitérer les revendications de cette frange, en
particulier le droit à la promotion systématique au poste de directeur de
collège. La conférence qui s'est déroulée au siège du syndicat s'est conclue
par l'élaboration d'une plate-forme de revendications de huit points : le droit
à la promotion automatique, la révision du classement de ce corps et l'octroi
de la prime d'encadrement, le rétablissement de la formation résidentielle, la
création d'une prime spécifique pour les chargés de gestion administrative et
pédagogique, l'affectation de logements de fonction au profit des conseillers et
l'ouverture de postes budgétaires pour les conseillers de l'éducation.
Les conseillers d'éducation exigent aussi des aménagements de leur statut particulier, surtout en ce qui concerne leur classification. Ils soutiennent que leur classification ne reflète ni leur qualification ni les différentes tâches qu'ils assurent dans les établissements scolaires. L'autre point qu'ils mettent en avant est leur plan de carrière. Selon le décret exécutif n°08-315 du 11 Chawal 1429 correspondant au 11 octobre 2008 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l'Education nationale, les conseillers de l'éducation sont chargés d'accompagner les élèves sur le plan pédagogique, de veiller à leur assiduité et ponctualité, de superviser les mouvements et les études surveillées, ainsi que le service de la demi-pension et de l'internat, selon le régime de l'établissement. Ils assistent le directeur de collège et le censeur de lycée dans les tâches pédagogiques et administratives, veillent au bon fonctionnement des laboratoires dans les collèges et coordonnent les activités des adjoints et des adjoints principaux d'éducation. Les conseillers d'éducation réclament par ailleurs l'application de la loi en matière d'évacuation des logements d'astreinte qui sont occupés par des personnes étrangères au secteur. Il y a lieu de signaler que le mois dernier, la coordination de wilaya des conseillers d'éducation, affiliée au SNTE, avait décidé de monter au créneau et menacé de recourir à une démission collective et de reprendre leurs postes initiaux d'enseignants pour pouvoir bénéficier des nouveaux postes créés, à savoir enseignant principal et enseignant formateur. Les conseillers de l'éducation avaient motivé leur décision par la non satisfaction de leur plate-forme de revendications de cinq points, notamment la prise en considération du critère de l'ancienneté à chaque promotion, l'ouverture de postes budgétaires de conseillers d'éducation dans chaque établissement et le droit à la prime d'encadrement. Les conseillers ont aussi exigé de revoir la classification du poste de conseiller de l'éducation et soutiennent que leur classification ne reflète ni leur qualification ni les différentes tâches qu'ils assurent dans les établissements scolaires. « Au cas où nos revendications ne sont pas satisfaites, nous n'avons d'autre choix que de recourir à la démission collective et de reprendre nos postes d'enseignants?», avaient ils affirmé dans un communiqué. |
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