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Partie basse d'Ain El Turck: Des habitants réclament la reprise des travaux de voirie

par Rachid Boutlélis

Le retard considérable accusé dans le lancement des travaux de la deuxième tranche de la réhabilitation de la voirie de la partie basse du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, exaspère au plus haut point, les riverains. En effet, un peu plus d'une année, auparavant, ce projet d'utilité publique, qui devait contribuer à l'amélioration du cadre de vie de la population de cette zone de la commune d'Aïn El Turck, a été lancé, pour un montage financier de 6 milliards de centimes, pour un délai de réalisation de 3 mois (document en notre possession). Il a été inscrit dans le cadre du Plan d'action quinquennal 2013 et figure parmi 17 autres opérations, lancées en 2014.

La défaillance de l'entreprise chargée des travaux serait à l'origine de l'arrêt subit des travaux, après le décapage de la chaussée de cette rue, qui prend naissance dans la localité de Bouisseville et s'achève à l'Allée des villas.

Notons que cette opération de réhabilitation de la voirie devait en principe, cibler les parties basses des localités de ladite commune, à savoir : Bouisseville, Paradis-plage, Clairefontaine, St Germain, Beau-Séjour et la Bretonne.

A la rue de Paris, à St Germain, les riverains dénoncent la situation de déliquescence, prévalant dans leur lieu de résidence, qui s'identifie, en plus encore, à travers la détérioration causée par des travaux d'installation d'un câble électrique. En effet, selon le constat établi sur les lieux en question, une large et profonde fissure stigmatise le bas-côté de la chaussée de cette rue. Cette stigmate, qui s'étend sur plusieurs mètres, constitue une véritable menace d'affaissement pour les habitations et expose au péril les enfants. Il y a lieu de noter que l'entreprise désignée pour cette opération d'installation n'a pas daigné remettre la chaussée à son état initial, après les travaux, conformément aux règles notifiées sur le cahier des charges. Il importe de signaler également, que cette chaussée a été ciblée, en 2014, au même titre que les autres rues de cette partie basse d'Aïn El Turck par une opération de décapage, en vue de son revêtement en bitume et ce, dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie de la population. Malheureusement, les travaux de ce projet d'utilité publique, qui concerne l'aménagement de la voirie, n'ont pas été achevés et demeurent, en suspens, depuis plus d'une année. «Nous revendiquons la relance de ces travaux avant la saison des pluies qui pointe, déjà, à l'horizon. Nous avons enduré le calvaire, lors des dernières ondées, alors qu'en serait-il avec les fortes averses, qui se manifesteront irréfutablement, dans peu de temps. Serait-ce à nos enfants d'avoir à subir les conséquences néfastes d'une entreprise défaillante ?» Se sont insurgés des riverains désappointés, demeurant dans cette zone, avant de renchérir «Nous dénonçons, vivement, la détérioration de notre cadre de vie, qui va crescendo, au fil des jours, dans l'indifférence des uns et des autres». Notons que le même son de cloche s'est fait entendre chez les autres riverains, abordés par «Le Quotidien d'Oran» et domiciliés à la partie basse de cette commune.