Des familles
habitant dans des logements de type F1 à la cité 226
logements à Haï Ahmed Zabana à Arzew reviennent à la charge,
dénonçant les conditions de vie difficiles. Entassées dans des logements de
type F1, ces familles vivent depuis des années à l'étroit et dans la
promiscuité, source d'innombrables problèmes. Face au laxisme des responsables
locaux, les habitants viennent de solliciter l'intervention du wali pour
trouver une solution à leur problème. «Nous avons frappé à toutes les portes
des administrations locales mais, hélas, aucune suite n'a été donnée à nos
sollicitations. Le cauchemar continue», dira un locataire. En moyenne, chaque
famille habitant ces logements est composée de 4 à 6 personnes. Un concept
d'habitation qui a été pourtant formellement interdit par le président de la République. Ainsi,
ces familles, au bord du désespoir, en appellent au premier responsable du pays
et lancent un véritable cri de détresse afin de mettre fin à leur calvaire.
Selon les habitants, cette situation a engendré des maladies. Certains
souffrent de maladies chroniques, dont l'asthme, les allergies, le diabète et
l'hypertension. D'autres habitants souffrent de dépression nerveuse, psychoses
et autres maladies psychiques et psychiatriques à cause de l'exiguïté des
logements, l'absence d'aération et de lumière. Pour rappel, en 2010,
l'ex-ministre de l'Habitat avait déclaré que les habitants qui occupent des
logements F1 ont le droit de postuler pour avoir une aide de l'Etat afin de
construire un logement ou s'inscrire dans un programme public pour bénéficier
d'un logement participatif ou promotionnel. Ils doivent remplir des conditions
pour que leur dossier soit recevable. La seule condition exigée, c'est que
l'occupant s'engage à restituer le F1 qu'il occupe après avoir bénéficié d'un
autre logement. Pour rappel, l'Etat a cessé la construction de logements de
type F1 et F2 depuis 2003 sur instruction du président de la République. Le parc
national de logements de ce type F1 était de 25.000 unités avant l'instruction
du chef de l'Etat et actuellement il ne reste que 13.000 logements qui n'ont
pas été transformés soit parce qu'ils sont occupés ou pour des problèmes
techniques. Cela représente 2% du parc public des logements locatifs de l'OPGI qui en compte actuellement 800.000 logements au niveau
national.