Des parents de harraga habitant la commune d'El Bouni (wilaya d'Annaba) et Dréan (wilaya d'El Tarf), de retour de Tunisie où ils ont pris attache avec les services consulaires algériens, ont affirmé, qu'à 80%, leurs enfants disparus depuis le 1er janvier en tentant de rejoindre la rive nord de la Méditerranée, se trouveraient en Tunisie. En effet, selon les informations qu'ils ont obtenues auprès du consulat algérien, la Garde nationale tunisienne a arrêté un groupe de migrants sans en préciser leur origine.

D'où leur intention de se rendre dans la journée de ce dimanche auprès des services consulaires tunisiens afin d'en savoir plus et en avoir le cœur net sur cette affaire qui inquiète au plus haut point les parents de ces 16 harraga dont ils sont sans nouvelles depuis le 1er janvier.

Les dernières nouvelles sur ces candidats à l'émigration ont été fournies par d'autres candidats qui n'ont pas pu prendre la mer le 1er janvier dernier, suite à une bagarre qui avait éclaté entre ceux qui avaient payé pour la traversée et ceux qui avaient embarqué de force à partir de la plage de Djenane El Bey, à Seraïdi dans la wilaya d'Annaba.