Les souscripteurs au projet des 300 LPA de Ali-Mendjeli,
unité de voisinage 20, ont tenu hier un rassemblement devant la direction du
logement pour dénoncer l'énorme retard de réalisation du projet qui date de
2011, mais qui n'existe encore que sur du papier, « alors que nous avons déjà
payé chacun 80 millions de centimes », soutiennent les souscripteurs. Selon le
représentant des protestataires, M. Rabah, les souscripteurs sont en train de
constituer une association, et le dossier pour l'agrément sera déposé à la
wilaya la semaine prochaine. Il poursuivra que « nous ne comprenons pas ce qui
se passe, alors que les autres projets LPA ont été lancés et certains sont déjà
à 80 % et plus. Le notre tarde à voir le jour malgré les promesses de la
direction du logement qui nous déclare à chaque fois que c'est juste une
question de temps ». Pourtant, fera-t-il savoir, « le promoteur immobilier est
connu, et auquel nous avons déjà avancé au titre de la 1ère tranche 80 millions
de centimes, et le terrain est désigné et tous les problèmes de propriété etc.,
ont été réglés. Aujourd'hui, nous nous sommes résolus à venir aux nouvelles et
voir ce qu'il en est exactement, quitte à passer la nuit dans des tentes»,
dira-t-il. «Nous ne partirons qu'avec une réponse précise et convaincante »,
ajoutera-t-il. Notre interlocuteur, contacté de nouveau en fin de matinée, nous
apprendra qu'en l'absence du directeur, une délégation des protestataires a
finalement été reçue par un chef de service qui a téléphoné au promoteur
l'invitant à venir et une petite réunion a été improvisée au siège de
l'administration en question. « Il nous a certifié que les travaux des 300
appartements seront lancés dès la semaine prochaine, avec la promesse d'une
remise des clés en 2017 au plus tard », dira notre interlocuteur. « Après cet
accord, nous avons décidé de rester en contact par le biais d'une coordination
à créer, entre les deux parties, pour assurer le suivi des travaux». La réunion
a mis du baume au cœur, avouera-t-il, car «nous avions peur que notre projet ne
connaisse le sort de ceux de la formule LSP, qui ont foiré ou occasionné à
leurs souscripteurs des difficultés sans fin». «Heureusement les choses n'en
sont pas là et nous ne demandons qu'à y croire», conclura-t-il.