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Le renforcement du dispositif de contrôle initié dans le cadre de la
prolifération des constructions illicites a permis de revoir à la baisse le
nombre d'affaires traitées.
Ainsi et selon un bilan des services de la gendarmerie d'Oran, 261 affaires de constructions non autorisées ont été enregistrées en 2015 contre 425 en 2014. Sur les 63 individus arrêtés, 4 ont été placés sous mandat de dépôt alors que le reste a bénéficié de la liberté provisoire. Toutefois, en dépit des efforts consentis pour lutter contre la prolifération des constructions illicites, ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur. Depuis près de dix ans, plusieurs familles ont, sans aucune autorisation de construire, érigé des habitations sur des espaces étatiques au vu et au su de tout le monde. Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, les éléments de la Gendarmerie nationale d'Oran ont traité au courant de l'année 2014 quelque 425 affaires contre 243 en 2013. Une augmentation qui renseigne désormais sur la prolifération de ces bidonvilles. Les enquêtes diligentées ont permis aux gendarmes d'identifier les occupants de ces habitations de fortune de manière à cerner les nouveaux arrivés. Selon un rapport établi par les services de la wilaya, 155 bidonvilles ont été recensés à travers les différentes communes de la wilaya dont 32 bidonvilles pour la seule commune d'Oran. Entre 8.000 et 9.000 constructions illicites et maisons de fortune sont implantées au niveau de ces bidonvilles. Ces constructions illicites ceinturant différentes localités d'Oran notamment à Arzew, sur les hauteurs du quartier de Zabana, à Aïn El Beïda, Sidi Chahmi entre autres, mettent souvent les pouvoirs publics devant le fait accompli, mais surtout dans une situation délicate, notamment en matière de réalisation des différents programmes de logements. Ces bidonvilles ont pris des proportions démesurées au point d'échapper à tout contrôle. Ainsi, dans le but de débusquer tous les spéculateurs et faux demandeurs, notamment ceux non recensés, et par conséquence non concernés par une éventuelle attribution de logements, les autorités locales ont adopté une politique de lutte à même de dénicher ces faux demandeurs. Des recensements périodiques sont lancés et les familles sont contrôlées grâce au fichier national. Seules les familles répondant aux critères exigés bénéficient de décisions de préaffectations de logements. Celles-ci sont délivrées comme pour les logements achevés, après «enquêtes» sur les demandeurs de logements. Dans ce cadre, 16.000 dossiers ont été soumis à vérification par le fichier national au niveau de la wilaya d'Oran. L'enquête a permis de débusquer 439 demandeurs qui n'ouvraient pas droit au logement social car ces derniers avaient déjà des biens immobiliers. Sur les 439, plus de 250 demandeurs domiciliés au chef-lieu de la commune d'Oran avaient bénéficié dans le passé de logements ou d'aides de l'Etat. |
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