Nombreux résidents de la partie haute de la cité ?390 logements'
évolutifs de Oued-Lahdjar, dans les faubourgs de la
ville de Didouche Mourad, sont accablés par le
problème d'une faible pression dans les conduites d'eau potable qui subsiste
depuis plus de sept mois. Selon un groupe de riverains qui nous ont contactés,
hier, vendredi, pour nous raconter leurs déboires, ce problème a pris forme,
depuis la mise en place, par la Seaco, d'un nouveau réseau de
distribution d'eau potable par des conduites au diamètre plus large. «Et
paradoxalement, a indiqué un membre de ce groupe, M. Boughellout
Chérif, en l'occurrence, le débit d'eau, au lieu d'augmenter pour toucher
toutes les parties de la cité, a diminué, considérablement, dans la partie
haute. Ce qui fait que nous, qui occupons cette partie haute, recevons le
précieux liquide, au compte-gouttes, de façon que lorsque les vannes sont
ouvertes il nous faut attendre plus de trois heures pour que l'eau arrive, et à
très faible pression». Cela résulte, selon les déclarations des responsables de
la Seaco
du secteur de Hamma-Bouziane, aux habitants
concernés, «d'un manque de pression consécutif à une panne survenue dans une
armoire électrique de la station de pompage, située dans cette ville». Mais ce
qui est étrange, a-t-il ajouté avec étonnement, «c'est que cela dure toujours.
Se peut-il que la fameuse armoire électrique n'ait pas été réparée, durant tout
ce temps ? », s'est demandé, ensuite, notre
interlocuteur. Il poursuivra sur le même ton d'inquiétude, en signalant que des
responsables de la station, accompagnés des représentants de la direction des
travaux à la direction générale de l'entreprise des eaux, à Constantine, sont
venus constater d'eux-mêmes, cette situation et ont conclu, effectivement, à un
manque de pression. «Ces responsables ont mis cela sur le fait que Oued Lahdjar est alimenté par les nappes souterraines de la
périphérie et non à partir du barrage de Béni Haroun et avec la sécheresse qui
dure le niveau de ces nappes a tendance à baisser. Aussi, «nous sommes,
toujours, dans la même situation et dans l'attente d'une réaction de la Seaco,
pour remédier à notre situation», a déploré M. Boughellout.
Malheureusement, en ce week-end où l'administration est fermée, le contact avec
les responsables de cette entreprise est difficile à établir. Toutefois, un
membre de la cellule de communication que nous avons réussi à joindre, hier
vendredi, nous a répondu que «le problème n'a pas été signalé, mais il se
charge de prendre attache, dès dimanche matin, avec les responsables du secteur
de Hamma-Bouziane, pour s'informer sur les
dispositions prises à ce niveau».