Les banques algériennes ont accordé des crédits importants à l'Economie
nationale, et l'accompagnent. C'est ce qu'a affirmé M. Boualem
Djebbar, président de l'Associations des banques et
établissements financiers (ABEF) et P-DG de la Badr, qui a assuré que le montant des crédits à
la consommation peut aller jusqu'à 2 millions de dinars. Il a expliqué, à la
radio nationale, hier, mardi, que le développement et la modernisation des
organisations bancaires et financières, en Algérie, durant ces toutes dernières
années, ont donné des résultats tangibles. «Il est attendu que ces
organisations bancaires et financières accompagnent l'Economie nationale, en
assurant les crédits nécessaires», a-t-il affirmé, avant de préciser que «le
taux des crédits à l'économie a augmenté, de plus de 20%, pour répondre aux
besoins de l'Economie nationale.» «L'organisation bancaire n'est pas seulement
orientée vers l'octroi de crédits mais, également, offrir des services divers à
la clientèle, notamment par la modernisation des instruments bancaires avec
l'amélioration des prestations publiques», relève, par ailleurs, M. Djebbar, qui a rappelé que grâce à la Télécompensation,
les virements bancaires n'excédent pas les 5 jours, alors que les cartes
bancaires, généralisées par toutes les banque, sont un des aspect de
l'amélioration du fonctionnement des institutions bancaires, en Algérie. Pour
autant, il a reconnu que les paiements électroniques n'ont pas connu le succès
enregistré par les retraits à travers les guichets automatiques de banque. Il a
imputé cette situation au refus des commerçants, à l'idée des paiements
électroniques. Il a annoncé, dans ce registre, un «ambitieux projet de
généralisation des dépôts d'argent, de paiements ou de transactions commerciales
à travers les terminaux de paiement électroniques (TPE) par les cartes
bancaires.» Il a affirmé une prochaine distribution de TPE dans les grands
centres commerciaux. En outre, «il y aura, prochainement, les paiements
électroniques, via Internet, avec en début d'opération, les paiements de
factures d'électricité, d'eau, et du téléphone, ainsi que l'achat de billets
d'avion», assure le président de l'ABEF, selon lequel
la Satim
est chargée de ce projet des transactions commerciales et paiements électroniques,
via Internet. Sur le crédit à la consommation, M. Djebbar
a relevé que toutes les banques et institutions bancaires sont concernées par
ce dispositif, qui a été réintroduit, après un gel de 6 ans. Le crédit à la
consommation avait été gelé par la
LFC 2009, après un fort endettement des ménages. «Les banques
ont toute la latitude de définir, a-t-il dit, la durée des crédits et les taux
d'intérêt, selon la qualité du produit.»
«Le montant global du crédit peut aller jusqu'à 2 millions de dinars»,
a-t-il ajouté. Pour autant, «le montant du crédit dépend de la capacité de
remboursement de l'emprunteur ainsi que son salaire». «Le règlement stipule, a
expliqué M. Djebbar, que «le montant des
remboursements mensuels ne peuvent dépasser ou excéder 30% du salaire mensuel
du demandeur du crédit, et c'est sur ce principe que le montant du crédit est
fixé, car la durée de remboursement ne peut dépasser les 5 années. La
surveillance de ce dispositif, validé le 31 décembre, par un arrêté
interministériel, est confiée, par ailleurs, à la Banque d'Algérie, à travers
la Centrale
des risques, qui est «déjà opérationnelle», a indiqué, par ailleurs, le
président de l'ABEF, selon lequel «cette instance
permet aux banques d'avoir toutes les informations financières sur un demandeur
de crédit, en particulier s'il est endetté avec une autre banque, et cela pour
éviter un surendettement.» Selon M. Djebbar, ce
dispositif a été mis en place pour «éviter un surendettement des demandeurs de
crédits, et c'est un travail dévolu à la Centrale des risques.»