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« Les habitants de Hamma Bouziane
demandent avec insistance à l'administration de dégager une autre assiette de
terrain pour agrandir le cimetière communal qui est aujourd'hui complètement
saturé, de créer un bureau des pompes funèbres qui prendra en charge la gestion
du cimetière qui se trouve complètement à l'abandon», ont clamé, hier, des
citoyens de cette localité. Et ils se sont mis à décrire la situation de ce
lieu de sépultures en disant que c'est un terrain ne comportant aucune clôture
et sans gardiennage. « D'autre part, ont ajouté nos correspondants, il n'y a
pas d'organisme spécifique, de bureau à la mairie chargé spécialement de cette
tâche car, chez nous, les pompes funèbres est un secteur complètement négligé
par les élus et l'administration, de sorte que lorsqu'on a un mort on va au
guichet de l'état civil pour se faire délivrer l'autorisation d'enterrement.
Aussi, il n'y a pas de lieu au cimetière pour effectuer la prière des morts ».
Bref, c'est presque le néant et il n'y a qu'un groupe de gens volontaires qui
font office de fossoyeurs, préparent les tombes et s'occupent de l'enterrement
suivant le rite funéraire propre à la religion islamique.
Tous les élus de la commune étant occupés par les élections sénatoriales qui se déroulaient au même moment au siège de la wilaya, nous avons interrogé le secrétaire général de l'APC de Hamma Bouziane, M. Bentazir Sebti et celui-ci n'a pas hésité à confirmer les informations fournies par les citoyens. Il a expliqué que le cimetière de la ville se compose, en fait, de deux espaces pour les enterrements : la partie haute et la partie basse et elles sont aujourd'hui effectivement saturées. « Il existe bien un plan datant de 1989 qui prévoit l'extension du cimetière par l'ajout d'une parcelle de terre mitoyenne qui était vide, plan qui avait été proposé à l'époque par les élus. Malheureusement, ajoute le secrétaire général, la direction de l'hydraulique s'est opposée à la récupération de cette parcelle parce qu'elle est très proche de la source d'eau de Aïn Touta. Clôturée depuis, la parcelle est toujours vide». Selon notre interlocuteur, ce projet a été un peu perdu de vue par les élus qui se contentent aujourd'hui de se préoccuper par l'organisation du lieu de sépultures principal. Et c'est ainsi que l'APC a élaboré dernièrement une fiche technique pour doter le cimetière d'une clôture et d'un système de gardiennage, fiche qui prévoit également l'aménagement à l'intérieur du cimetière d'un lieu de prière. Et à l'heure actuelle, ce dernier est en cours de réalisation. La fiche technique a été adressée à la wilaya avec la demande d'un budget pour réaliser la clôture et le reste. Mais, signalera encore M. Bentazir, tout récemment, les services concernés de la wilaya ont demandé à l'APC de refaire cette fiche technique. Et les choses demeurent en l'état. |
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