![]() ![]() ![]() El Ghazi et Sidi Saïd à Blida : Les dispositifs ANSEJ et CNAC ne seront pas abandonnés
par Notre Envoyée Spéciale A Blida Ghania Oukazi ![]() Mohamed El Ghazi
a fait cette déclaration, hier à Blida, où étaient réunis les jeunes
bénéficiaires des dispositifs de création de petites entreprises. C'est en
présence du secrétaire général de l'UGTA que El Ghazi
a fait savoir que «le gouvernement apportera toujours son aide aux jeunes»,
mais il précisera qu' «en termes de simplification des procédures, on ne peut
faire plus parce que nous considérons qu'on a levé toutes les contraintes et
les difficultés». Il rappelle, à cet effet, que «la baisse de l'apport
personnel a été de 5 à 1%, la bonification de 100% des taux d'intérêts des
crédits bancaires, les agios et les intérêts sont pris en charge par l'Etat, le
remboursement des crédits se fait après trois ans, c'est donc important de les
garder». Il précise ainsi que «malgré la crise financière, les dispositifs et
les programmes de soutien aux jeunes, ANSEJ et CNAC, seront maintenus». Un
groupe de travail a été instauré au niveau du 1er ministère pour discuter du
maintien ou non de ces dispositifs et ses conclusions ont été positives. Il
sera question «pour les cadres des dispositifs en question de réfléchir pour
les faire évoluer et les adapter aux idées de jeunes,» a déclaré El Ghazi hier
à Blida.
Pour le ministre du Travail, «il y a dans l'économie nationale une génération ANSEJ qui produit national». El Ghazi fait savoir à l'assistance que «dans le cadre du plan quinquennal, il est prévu chaque année, la création de près de 90.000 petites entreprises de jeunes, notamment dans l'industrie, l'agriculture, le tourisme, ces secteurs créateurs d'emplois». Il affirme aussi «encourager les start-up qui sont au nombre de 10.000 au profit des universitaires et particulièrement dans les TIC, on demande au secteur de tutelle de leur élaborer des plans de charge». Le ministre compte à l'actif de l'ANSEJ et la CNAC «360.000 petites entreprises créées, 60.000 par la première et 300.000 par la seconde». L'on nous affirme que «le taux de recouvrement se situe entre 60 et 65%, on peut faire mieux mais c'est déjà pas mal puisque les recouvrements des crédits sont automatiquement versés pour créer de nouvelles entreprises. En 2014 par exemple, on a créé, par le biais des recouvrements, plus de 3.000 entreprises au profit des jeunes». Entreprises qui, selon les cadres de la tutelle, «peuvent fortement booster la production nationale et contrebalancer le lourd poids des importations en faveur de la consommation nationale». Le SG de la centrale syndicale y croit en tout cas. «Les dispositifs ANSEJ et CNAC sont nés d'une appréciation de l'UGTA sur l'aide de l'Etat aux jeunes loin de l'assistanat et la création d'emplois», a déclaré Sidi Saïd. «Trois chefs de gouvernement l'ont refusée, ce n'est pas pour polémiquer que je dis ça, mais on a pris plusieurs années pour les mettre en place», a-t-il souligné. Il pense que «nous avons eu totalement raison quelles que soient les appréciations qui sont faites ici et là à l'endroit de ces dispositifs. Pour lui, «les entreprises créées sont des acteurs économiques au même titre que ceux existants». Il les appelle «la 3e force économique nationale». Elles sont, selon lui, «l'alternative au manque de financements, les entreprises ANSEJ doivent alors bénéficier de plus d'attention parce qu'elles participent à la promotion de la production nationale». Il lance alors que «c'est une obligation à la collectivité nationale d'accompagner ces entreprises». Le SG de l'UGTA rappelle que le périple qu'il a décidé de faire à travers le territoire national est «pour booster la production nationale, faire connaître les producteurs nationaux entre eux parce qu'ils ne se connaissent pas, beaucoup importent des produits faits localement, et sensibiliser pour consommer national». Il est conscient qu' «il faut corriger les normes et assurer la qualité des produits». Notons que le ministre de l'Industrie et des Mines et le secrétaire général de l'UGTA annonceront publiquement l'entrée en vigueur du crédit à la consommation, début janvier, par un arrêté ministériel qui sera signé au préalable par le ministre de l'Industrie, celui du Commerce et des Finances. |
|