Dimanche, Moaz Bouakaz
a surpris tout le monde en annonçant son départ de l'USMBA
et a aussitôt informé les dirigeants de sa décision. Cette nouvelle a été
confirmée par Djillali Bensenada,
un peu plus tard dans l'après-midi. Il faut dire que cette démission était en
fait attendue après le fléchissement de l'équipe durant la seconde partie de la
phase aller. Il y a certes eu certains couacs qui ont fait grincer des dents,
et le tout dernier serait la liste des libérés préétablie par l'entraîneur qui
a été la principale pomme de discorde entre le président de la SPA et le technicien tunisien.
Alors qu'on s'attendait à ce que la trêve du championnat soit une opportunité
pour remettre de l'ordre dans le club, voilà que les événements se précipitent.
Si l'entraîneur tunisien a décidé de jeter l'éponge, c'est pour plusieurs
raisons dont des motifs d'ordre familial. Joint par nos soins pour confirmer
l'information, Djillali Bensenada
n'a pas été très explicite. Il a tenu, quand même, à clarifier un point relatif
à la décision de Bouakaz. «Bouakaz
a décidé de partir de son plein gré. Et pourtant, nous voulions prôner la
stabilité mais il a ses propres raisons», a-t-il déclaré. Si rien n'a filtré en
ce qui concerne l'identité de celui qui succèdera à Bouakaz,
il est certain que le président multiplie les contacts en vue de dénicher un
entraîneur disposé à prendre en charge l'équipe. « Pour l'heure, rien n'a été
fait », dira-t-il en substance. Suite à notre insistance sur la situation à la
barre technique, le président de l'USMBA nous a
révélé qu'il est en train «d'étudier toutes les pistes. Le problème est en
passe d'être réglé car le poste d'entraîneur en chef ne saurait rester vacant
plus longtemps. Je dois prendre une décision quant à la désignation du futur
coach, et j'ai du temps pour trancher sur la question. En tout état de cause,
le nouvel entraîneur sera connu d'ici la fin janvier», a affirmé le président
de l'USMBA. Il reste maintenant à savoir si le boss
de l'USMBA a les moyens d'assurer le salaire d'un
entraîneur de grande envergure. Pour le moment donc, c'est la recherche de
l'oiseau rare capable de répondre aux exigences des dirigeants en matière
d'objectif. De son côté, Bouakaz, dans son petit
discours d'adieu, nous a paru plutôt serein : «Ce sont des raisons personnelles
qui ont motivé ma fin de mission. Je suis content du travail réalisé car le
bilan est très satisfaisant, avec une seule défaite. Je suis certain que l'USMBA atteindra son objectif, car c'est un groupe motivé
qui est en place. Je garderai de bons souvenirs de mon passage dans cette
ville. Pour moi, ce n'est qu'un au revoir. Enfin, c'est le «mektoub»,
a-t-il dit en conclusion.