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1.000 logements LPA à Ali Mendjeli: Les souscripteurs sollicitent l'intervention du chef de daïra

par A.El Abci

Les souscripteurs au projet des 1.000 logements LPA, situés à la nouvelle ville Ali Mendjeli, déçus par le grand retard dans les travaux, se sont rassemblés, hier, devant la daïra pour solliciter l'intervention du premier responsable de cette dernière, à l'effet de relancer les chantiers qui sont à l'arrêt, ou «carrément désigner un autre promoteur» pour les mener à terme.

Selon le représentant des souscripteurs, M. Djamel, les logements en question sont localisés à l'unité de voisinage (UV) 15, et ne sont réalisés qu'à un taux d'à peine 20 %. Et d'expliquer, que la société Batigec est une société mixte algéro-belge, qui a fait faillite, quelque temps, après sa création et a été, ensuite, reprise, début 2014, par le groupe Benhamadi, qui jouit d'une bonne réputation et qui a une envergure nationale avec des projets, un peu partout à travers le pays. «Nous étions aux anges lorsque nous avons appris le rachat de la défunte société mixte par ce fameux groupe, considérant que le chantier va être relancé, sur des chapeaux de roues, mais qu'elle n'a pas été notre déconvenue, après, en voyant que rien de ce que nous espérions ne se concrétisait», dira notre interlocuteur.

«Nous sommes au mois de décembre 2015 et les choses sont au même point, le projet est abandonné et lorsque nous allons aux nouvelles auprès de représentants du groupe à la nouvelle ville, ils nous promettent le redémarrage des travaux à chaque fois pour le mois prochain», ajoutera-t-il. «Nous ne pouvons plus supporter cette situation cauchemardesque, pour nous tous, surtout en sachant que tous les autres projets de même type, à savoir LPA, sont beaucoup plus avancés», dira-t-il encore. «Aussi avons-nous décidé de venir voir le chef de daïra, car c'est auprès de cette dernière que nous avons déposé nos dossiers de logement ; en sus, la formule LPA est un type de logements où les pouvoirs publics sont intermédiaires entre les souscripteurs et le promoteur», notera-t-il, et c'est à ce titre que «nous lui demandons d'intervenir».

Le chef de daïra qui a reçu, en personne, les protestataires, leur a déclaré être au courant du problème et qu'il va, sans tarder, prendre contact avec le wali et le directeur du logement, pour «convoquer le promoteur pour une relance effective du projet, sinon le marché ira à un autre».